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Retour de flamme…

Je faisais état il y a moins d’une semaine d’un bilan hivernal en demi teinte quand la nature hier a décidé de me jouer un petit tour à sa façon.
J’avais donc tiré un trait sur les amours de glace du renard pour l’hiver 2012-2013, et je repérais cette nouvelle place où j’avais vu un nouveau chat sauvage en profitant d’un début de semaine pluvio-neigeux afin d’être sûr de ne pas déranger celui qui, comme son cousin domestique, se mouille le moins possible lorsqu’il a le choix !

C’est une petite chaume de quelques hectares, faite d’un sol tourbeux parcouru de résurgences aquifères en provenance d’une tourbière située à une petite centaine de mètres de là. Un joli petit coin, comme je pourrais dire, qui se trouve être une pâture à moutons en été, mais qui se révèle être un véritable challenge photographique tant les caches y sont peu nombreuses. deux îlots de pins et de bouleaux frêles, et quelques dépressions chargées de drainer, avec difficulté, un sol qui peut se révéler d’herbes ou de sphaignes, sec ou humide. L’approche de cette place n’est donc pas simple, d’autant qu’une approche par le Nord est impossible tant la végétation y est dense et buissonnante, quand les autres points cardinaux sont loin des zones que fréquentent renards, chevreuils, sangliers, et chat (s ?)… pour ne citer que ceux qui, j’en suis sûr, fréquentent les lieux.

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Bilan hivernal, tous azimuts !

Une mise à jour un peu inhabituelle sur RvB Images aujourd’hui en ce sens qu’elle englobe divers sujets, tant vis à vis de mon carnet de bord, de mon bilan hivernal, que du site en lui-même.

 À propos du site :

La galerie du chevreuil albinos change et se voit dotée deux « nouvelles » images, dont une en velours… blancs. J’ai hésité à mettre cette image car elle n’est pas très bonne en terme de piqué, mais j’estime que l’information apportée prime ici sur la qualité technique. À vous de juger…

Par ailleurs, une discussion intéressante sur le leucisme et l’albinisme vient de s’initier sur cette galerie, et si vous vous sentez l’âme d’un généticien, si plus simplement vous avez envie d’apporter votre pierre à l’édifice, toutes informations supplémentaires sur ces phénomènes me seront utiles dans un futur article plus complet que j’envisage d’écrire sur le sujet, vis à vis de cette galerie en particulier. N’ayez pas peur de vous exprimer, je ne mors pas, et il n’est pas (encore !?) prévu de publier cet article dans « Nature »  Wink

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Chronique des quêtes perdues

Je ne sais pas encore si cette chronique des quêtes perdues se transformera en saga, le moins souvent possible j’espère, mais une amie me rappelait fort justement dans un courriel qu’elles étaient tout aussi formatrices pour les photographes que les quêtes réussies. En dépit parfois d’une grosse préparation en amont, il arrive ainsi que je ne croise ni ne vois l’animal ou l’espèce que j’étais venu photographier. Il est alors inévitable pour moi lorsqu’une telle période se prolonge de me remettre en question dans ma pratique, ce qui n’est jamais négatif en soit mais ne suffit pas toujours à corriger les choses, car je ne suis pas toujours en cause. Appelons là ainsi mais, si elle se provoque, une part de chance intervient aussi dans la réussite ou l’échec d’une quête, quelle qu’elle soit, ce qui ne se restreint donc pas à la seule photographie !

La semaine dernière, au surlendemain des photos sur le chat sauvage, il neigeait et j’étais donc retourné sur les lieux dans l’espoir de photographier ce chat sous quelques flocons : une carotte photographique alléchante qui n’a toutefois pas eu la saveur que j’avais envisagée !

C’était en tous les cas en cette fin Février probablement une des dernières occasions de le faire, et j’avais pour l’occasion choisi dans cette successions de clairières un point de vue avec un fond sombre zébré des troncs d’une hêtraie afin que les flocons ressortent. Une position qui m’exposait particulièrement au vent et réduisait mon champ des possibles lorsque le chat investirait les clairières, mais le seul qui me permettrait de mettre en valeur les flocons, avec un contre jour qui durerait toute la journée. Parti de nuit, arrivé sur place avant les aurores, la bise mordait très fort et l’attente serait longue dans le froid car j’avais oublié mes gants en cuir, et que je ne disposais avec moi d’aucune autre paire qui soit coupe vent. Mais à mesure que le jour enflait derrière la fine couche de nuages, le ciel relâchait toujours autant de paillettes de neige qu’un léger contre jour faisait briller comme autant de diamants, et je serais donc bien placé si le chat se montrait. J’en avais désormais la certitude, il ne me restait plus qu’à attendre patiemment avec en tête l’obstination de gagner ce bras de fer psychologique que j’avais engagé contre les éléments : mes sous gants en laine recouvert de mitaines de la même matière n’entravaient en rien le vent glacial…

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Coussinets sur ouate blanche

chat sauvage, felis silvestris silvestris

Dans les yeux d’émeraude

Si je devais choisir un animal totem pour définir la photographie animalière, je choisirais sans doute le chat sauvage car, tout comme la discipline, il est imprévisible.

Il suffit que vous le repériez sur un secteur de chasse pour qu’il disparaisse le jour où, précisément, vous vous êtes mis en tête de le photographier. Il me fait dire à son sujet que c’est lui qui, dans une bonne grâce qu’il a parfois généreuse, décide de venir se faire photographier. Le chat sauvage est un prince, facétieux et taciturne, qui n’en fait qu’à sa tête pendant qu’il se paie la vôtre… qualités qu’il cultive avec le renard, quoique ce dernier soit au moins ponctuel, la plupart du temps !! Et si je démarre ce récit par une petite fable, c’est que c’est souvent le sentiment qui prédomine lors de l’approche de cet animal.

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Camouflage en photographie animalière

brocard albinos, camouflage pas top

Camouflage pas top…

Un lecteur cette semaine m’a signifié dans un courriel relatif à l’article se protéger du froid en photographie nature son étonnement de ne voir dans ma liste aucun vêtement imprimé de « motifs permettant un camouflage efficace en photographie animalière », et il m’a demandé mon avis parmi divers autres vêtements camouflés présents sur sa liste, relativement à un système trois couches, adapté à priori à ses plaines.

Je souhaitais aborder cette question dans un prochain article, mais son courriel, ainsi que ma réponse, m’ont fait réaliser que cette interrogation en soulevait aussi beaucoup d’autres.

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Évolution de la galerie

Un petit mois que j’ai ouvert cet espace, et je me dis depuis quelques temps déjà, pour ne pas dire depuis les débuts, qu’il aurait bien besoin d’une évolution de la galerie.

Levant mordoré dans les Vosges

Profondeur des songes

 

Certains auront peut-être constaté et expérimenté à leur dépens que cette dernière est restée boguée durant environ une journée en ce début de semaine. Je leur présente mes excuses pour le dérangement occasionné, la faute est à ma non maîtrise d’une modification effectuée qui dupliquait toutes les images durant la navigation. Ceci est désormais réparé, mais je me suis dit que c’était aussi là l’occasion de pousser un peu plus loin pour faire évoluer ma galerie, quelque peu monolithique, en quelque chose d’un peu mieux défini.

Les plus téméraires d’entre vous (sic !) auront peut-être testé au cours de ce dimanche les différentes rubriques qui seront apparues. C’est un travail long, sans doute aussi je m’y prends mal et me complique la vie, mais le fait est que ça (me) prend plus de temps que je ne l’avais estimé et qu’il vous faudra attendre encore un peu plus de temps pour voir apparaître les suivantes. Néanmoins vous pouvez déjà visiter certaines galeries qui comptent de nouvelles images, et d’autres se grefferont ensuite à celles existantes au fur et à mesure.
Au rang des évolutions, concernant la galerie, nous nous approchons là dans mon idée de la chose d’une version 2.0, fonctionnelle, et qui fera une passerelle vers une version 3.0 à venir qui ajoutera des fiches didactiques à certaines images intéressantes, ou qui appellent explications, un peu comme ce que vous pouvez voir et lire dans la galerie dédiée au chevreuil albinos (lien vers sa fiche). Mettre une date sur cette évolution n’aurait guère de sens, mais c’est en projet, et vous voilà désormais dans la confidence.

Vous pouvez donc accéder à ces nouvelles galeries via le menu de navigation en haut, ou en cliquant ici : Les Galeries

Une mise à jour un peu tardive donc, mais une évolution qui je l’espère vous plaira.

Se protéger du froid en photographie nature

Froide et mystérieuse

Matin glacial

Le froid, plus particulièrement la saison hivernale lorsqu’elle s’accompagne de givre ou de neige, annonce généralement pour les photographes – au sens large du terme – la perspective d’ambiances singulières, de lumières magiques, et de clairs obscurs fantastiques.

Cet article, aux bases déjà sérieuses, ne prétend pas répondre aux questions que peuvent se poser ceux ou celles qui souhaiteraient affronter le cercle polaire ! Cependant, les températures en Lorraine, même si l’on écarte les pics exceptionnels de froid, tournent assez fréquemment en hiver autour de -10°C en plaine, et bien moins à mesure que l’on se rapproche des crêtes vosgiennes. Sans un minimum de précautions, le plaisir visuel dont je parlais en introduction peut rapidement tourner à l’épreuve de résistance physique par températures négatives, à fortiori en photographie nature si vous faites de longues, ou fréquentes, pauses en attente de la faune.

Pour définir clairement les choses, et parce que nous ne réagissons pas tous de la même manière au froid, je me propose donc ici d’exposer mon approche de ces conditions dans le cadre de la photographie nature pour des températures annoncées négatives sous abri et allant jusque -20°C, qui est le minimum que j’ai eu à tester jusque là sur les crêtes vosgiennes, dans des conditions de blizzards et vents moyens de 70km/h. J’ai 37ans, je suis en bonne forme physique, bien acclimaté au froid, et j’aime ces conditions. Ce retour ne vaut que s’il est pris dans cette globalité, afin que vous l’adaptiez à votre propre expérience car aucune expérience tierce ne peut être transposable en l’état. Si vous n’avez donc aucune expérience à ce niveau, ne jouez pas les apprentis sorciers kamikazes et commencez par adopter une approche prudente !

Cet article qui risque de s’étirer en longueur sera divisé en trois sections :

  • La première abordera le concept de système qui m’est devenu cher au fil des années et qui peut s’appliquer à toutes les parties du corps à protéger.
  • La seconde traitera de ces petits riens qui changent la vie lors des affûts, des pauses longues, ou répétées.
  • La dernière abordera quant à elle la protection du matériel !
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Nature en suspens

Arbre ployant sous la neige

Monstre de glace

J’aime l’hiver. Lorsque la nature se fige sous un épais manteau blanc, que l’air froid pique le visage et ressort en vapeur solide des poumons. Mais, en dépit de ses efforts et de nombreuses tentatives neigeuses qui ont sonnées pour moi comme autant de réveils matinaux pour des escapades dans la verte blanchie, cet hiver-ci n’est pas vraiment à la hauteur de ceux dont la nature a besoin pour une nécessaire pause en cette période. Nature en suspens, pause végétative au sens botanique, et à laquelle on pense immédiatement, mais aussi pause faunistique qui, à choisir, préférerait sans doute la morsure du froid et les pénibilités associées à l’abondance de neige plutôt que celles infligées par les canons et autres persécutions. Pour le moment, donc, cette pause n’est pas encore intervenue, et Février devra faire mieux puisque Janvier semble devoir jeter provisoirement l’éponge à partir de la semaine prochaine pour un redoux qui devrait finir d’effacer ce qui reste encore du « T-Shirt » neigeux !

Feuilles survivantes en hiver

Compagnons d’infortune

En photographie naturaliste, forcer les évènements ne conduit souvent qu’à les repousser, il est donc souvent bon, afin de s’éviter de ramener une carte mémoire vide, de savoir rebondir de l’animalier vers d’autres disciplines de la photographie pour se jouer des imprévus ou, comme cette semaine dans mon cas, de dérangements occasionnés par des passants peu délicats de préserver la quiétude des lieux. Ma semaine ayant été ainsi privée de faune, du moins dans des distances ou des situations acceptables à la photographie et au non dérangement des lieux, je me suis donc évertué à photographier mon environnement dans des lumières délicates puisqu’il n’y en avait la plupart du temps pas, ou que présente, elle était peu modelée !

Voici donc une petite récolte à partager avec vous, en attendant qu’une flamme rousse, qu’un matou ténébreux, ou qu’un lutin en robe blanche, n’animent de leurs formidables forces de vie mon champ de vision photographique. Tous ayant été observés au cours de cette semaine passée, mon karma ne peut que se rééquilibrer !

Carnet de bord

Ce billet introduit « Carnet de bord », une rubrique qui sera accessible en permanence depuis le module de droite « Catégories » soit à la rubrique dédiée, soit via la rubrique « Actualité », et qui a pour objectifs d’ouvrir quelques coulisses sur mes projets : sous forme d’articles pouvant inclure des images, ces billets se chargeront de relater l’état d’avancement de ceux-ci et/ou une (re)direction de leurs objectifs. Ils se présenteront aussi parfois sous forme de « making-of ».
En résumé, cette rubrique sera donc une lucarne ouverte en permanence sur le cœur de ce blog et sur mon moteur, ou plutôt, sur ce à quoi il carbure à un instant donné. Un exercice qui, en soi, n’est pas sans péril pour moi dans la mesure où la photographie de nature n’est jamais une science exacte, c’est là même que réside son charme, et qu’elle nécessite donc, parfois en permanence, des réajustements dans l’approche d’un projet, et d’autres fois la remise en cause de l’existence même de ce projet afin que, de spectateur, je ne devienne pas acteur.

Il y aura donc des hauts et des bas, mais avec vous , je l’espère, matière à débats : c’est là aussi la raison d’être de ces instantanés, et de ce blog.

Pour rentrer dans le vif du sujet, et à propos d’imprévu, j’espérais cette semaine donner la part belle à un petit farfadet des campagnes. Paré depuis quelques temps d’un costume tout aussi immaculé que l’est actuellement son environnement, agrémenté aussi d’un pinceau aussi noir que le sont ses yeux, et parce que j’ai repéré au cours de l’automne quelques hôtels où il a ses habitudes, j’espère ainsi pouvoir concrétiser cet hiver mon projet de photographier ce lutin dans une ouate blanche, de saison.
Je vous parle ici de la mignonne mais polissonne petite Hermine. J’y ai consacré chacune de mes sorties cette semaine, sans succès pour le moment, et je n’ai en guise de teasing que cette image effectuée lors de l’une de mes reconnaissance, juste avant les neiges !

Hermine scrutant les environs

Hermine scrutant les environs

En parallèle de ce fil rouge, le rut du renard devrait également occuper une grande partie de mon activité ces jours prochains, et semaines suivantes !

Enfin, pour conclure avec cette ouverture sur mon carnet de bord, et à propos de saison hivernale, il est une discipline photographique souvent orpheline en cette saison, alors qu’elle est souvent reine lorsque les beaux jours reviennent. Je me suis donc lancé cette semaine un défi macro en hiver.
Bien qu’il ait très souvent neigé durant mes sorties, et que ma partie animalière soit déjà chargée, j’ai tout de même pu y consacrer un peu de temps hier pour un premier jet qui cherche encore sa voie, mais où se dessinent quelques pistes dans lesquelles je pense m’engouffrer. L’abstraction des sujets sur la neige permet une relecture parfois poétique d’un micro-univers dont il me reste toutefois à déterminer une tonalité. J’y ai glissé quelques autres images au téléobjectif de macro-éléments cette fois, là aussi afin de favoriser l’abstraction des sujets, et la simplification de la proposition.


Au plaisir de vous lire…

Pourquoi un blog ?

Lorsque l’envie de partager et montrer un travail photographique se fait sentir, on pense souvent en priorité à créer un site se déclinant sous la forme de galeries. C’était du moins l’idée que je m’étais faite, quand celle de tenir un blog ne m’était pas forcément immédiatement venue en tête.

Ma pratique photo s’est pourtant toujours plus orientée vers les projets à venir, au point d’avoir toujours rendu difficile pour moi le partage de certaines images qui, un peu plus anciennes, n’étaient plus vraiment en adéquation avec ma production du moment, et dont le sens, finalement, s’était de mon point de vue peu à peu dilué.

C’est de ce constat que l’idée d’un blog photos a commencé à germer en moi, qui, par une forme d’instantanéité, me permettrait de relier, concilier, et réconcilier, ce présent photographique à son passé, au travers d’articles qui nourriraient de manière plus naturelle pour moi les galeries idoines.

C’est pourquoi est né RvB Images, un blog qui, au fil du temps, laissera une part de plus en plus importantes aux galeries.

D’une manière générale, vous pouvez vous attendre en cette période de l’année à un article par semaine, « environ à peu près ».
D’ici là, le programme de ce blog pour les jours (les soirs en fait !) prochains va consister à garnir une galerie qui vous permettra, je l’espère, de patienter un peu le temps que les galeries de thèmes dédiés se créent. Quelques modifications esthétiques sont également au programme, ainsi qu’une nouvelle page d’accueil : l’actuelle va donc disparaître pour un, petit, temps.

Au plaisir de vous lire…

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