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Joyeuses fêtes de fin d’année !
Moi-même et mon poney de chien vous souhaitons de belles et heureuses fêtes de fin d’année !
Moi-même et mon poney de chien vous souhaitons de belles et heureuses fêtes de fin d’année !
Bonjour à tous, sans plus de mots, voici la suite et fin de cette séance avec Maître Renard…
À très vite…
Hervé
Bonjour à tous !
Il est souvent plus difficile de revenir que de partir. Après quelques temps d’abandon, quelques retours programmés et avortés, et parce que j’ai retrouvé un fond et une motivation pour le faire, ce site va donc reprendre vie dès aujourd’hui. La poussière devrait vite s’envoler, et si les meubles n’ont pas vraiment changé de place, pour le moment, des changements se feront mais le fond lui ne devrait pas vraiment évoluer ; il s’agit toujours de vous faire partager la nature en occasionnant le moins possible de dérangements, mais avec peut-être une pointe de folie en plus…
Cette pointe de folie, je vous l’avais présentée à demi il y a maintenant plus d’un an.
À demi car je ne savais pas encore quel chien rejoindrait mes aventures dans la verte. Depuis beaucoup d’eau a été bue par ce chien, il s’appelle Chaska, et depuis qu’il est avec moi, il est de toutes mes sorties, afin d’observer la nature avec moi, et pour qu’il ne devienne pas un danger pour la faune que je photographie.
Des deux parmi lesquels j’hésitais, c’est le plus foncé qui a su conquérir mon cœur, et si je le dis ainsi, c’est que c’est lui qui m’a choisi. De chiot de 3 semaines, il est devenu chien… et voilà son évolution accélérée, avant que je ne lui consacre l’article que je lui dois bien !
Oui, ça fait un choc hein vu comme ça… !? Mais je ne pouvais quand même pas débuter cet article sans faire honneur à mon acolyte, sans qui d’ailleurs les photos qui vont suivre n’auraient pas été possibles !
Il y a donc un mois et demi, déjà, nous avons donc réalisé notre première vraie sortie photographique, je ne savais pas du tout ce qui allait se passer, ni comment ça allait se passer car, si depuis tout petit je l’emmène avec moi voir des animaux sauvages, si depuis tout petit j’arrive à le canaliser quand je ne fais rien d’autres, il faut bien admettre que lorsque j’ai l’œil dans le viseur, Chaska ne se comporte plus tout à fait de la même façon, il sait que je suis occupé, que je ne le regarde pas, donc il lui arrive de faire… ce dont il a envie ! Et ses envies ne cadrent pas toujours avec les miennes !
Deux jours plus tôt, on avait repéré des traces fraîches de renard, et ce jour là, nous sommes venus qu’il se montre pour tenter d’immortaliser l’instant, à deux… pour la première fois.
Nous voilà donc à l’affût, plus ou moins à couvert dans un petit bois planté au milieu d’un immense champs fauché, et alors que le temps passait et que je commençais à désespérer, je vois mon chien qui s’agite un peu et qui regarde non pas l’horizon de notre lisière, mais vers la lisière située plus au Nord, à 15 ou 20m en aplomb de nous !
C’est le signal que j’attendais de l’expérience photographique avec un chien, de bénéficier de ses supers pouvoirs sensoriels comparés au mien, mais ils signifient là que nous sommes mal placés et qu’il va falloir nous déplacer. Seul, ce n’est déjà pas évident, avec un chien, c’est une première, alors allons-y…
Je me relève donc, je calme Chaska, ramasse les affaires dont j’aurai besoin, laisse les autres sur place… et j’entreprends, Chaska en longe, de remonter vers la lisière intéressante, aussi discrètement que possible avec mon matériel. Debout, je peux voir le renard, j’attends donc le moment adéquat et je profite qu’il disparaisse un peu plus loin dans le foin pour m’installer et attacher Chaska à un arbre juste à côté de moi… je suis un peu stressé car Chaska a l’air excité, il dispose de 5m de longe, mais ça se passe bien, je l’ai canalisé depuis le début, il est tendu, il observe, mais il ne dit rien et n’essaie pas d’aller vers le renard. Si je lui laisse toute la longe, c’est que j’espère un jour ne plus en avoir besoin, et qu’il ne peut pas apprendre cela sans bénéficier d’un minimum d’allonge. L’idée est de lui fournir l’occasion d’essayer, mais le but est qu’il n’essaie pas, qu’il finisse même par oublier qu’il pourrait essayer. Je ne sais si c’est la bonne chose à faire, mais c’est ainsi que je l’ai senti.
Comme il ne bouge pas, je le félicite, je le calme autant que je peux, et nous attendons tous les deux, le regard vissé dans une unique direction… un dos par là, une tête par ci, un saut… puis le goupil se rapproche. Mon chien est calme, il regarde… et je me calme aussi. J’ai l’oeil dans le viseur, et advienne que pourra maintenant, soit ce que nous faisons depuis des mois fonctionne et ce sera top, soit Chaska se rue (essaie de se ruer) sur le renard, et il faudra encore patienter, travailler, puis essayer encore.
D’abord assis, Chaska finit par se coucher, je le caresse, lui donne un morceau de viande séchée, et je le sers dans mes bras. Il me regarde, l’air content. Même si son regard se porte à nouveau très rapidement sur le renard, on dirait qu’il a compris en partie ce que j’attendais de lui, et s’il ne comprend pas vraiment en revanche pourquoi il ne peut pas aller jouer avec ce « chien » (pour Chaska la vie est un jeu…), il se tient à carreau, langue pendante, il a l’air zen, et moi je me dis que je devrais pouvoir travailler…
Et lorsque le Goupil s’approche enfin à distance photographique, mon chien le regarde mais il n’y a plus cette obsession dans son regard, il a intégré, pour cette fois, qu’il ne devait pas y aller et il ignore pratiquement la présence du renard qui n’est pourtant plus qu’à quelques mètres de nous. Je souffle intérieurement, et la séance photographique commence.
Chlachlachlac… première rafale… Chaska me regarde, je le caresse, et je me sens bouleversé de vivre ce moment… avec un chien ! Bien sûr c’était le but dès le départ, mais cet aboutissement me submerge d’une sensation pleine. « On a réussi », voilà ce que je me dis. Et si bien sûr je serais prétentieux d’imaginer que ça se passera toujours aussi bien, ces images sont là pour dire que c’est possible, que ça ne fait que commencer.
D’autres images s’engrangent, puis comme il était venu, maître renard finit par disparaître, définitivement. Jamais il n’aura soupçonné notre présence, jamais mon chien n’aura fait le premier mouvement pour essayer d’aller le rejoindre. Je suis heureux. On l’a fait ! Et c’est en riant que je félicite mon compagnon, il me présente son ventre pour que je le lui gratte, et c’est avec ma vue qui se brouille que je m’exécute. C’est un rêve qui est devenu réel, et je ne trouve même pas les mots pour dire combien ce sentiment a été fort.
À bientôt dans de nouvelles est’capades !
* : Ehh, quoi de neuf, docteur ?
Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien ?
Pour tout un tas de raisons, le blog est rentré quelques temps en léthargie, mais rassurez-vous tout va bien, et son activité va reprendre, même si elle sera différente.
Puisqu’il faut bien commencer par un bout, commençons par le moindre… le matériel.
Comme j’y reviendrai plus tard plus longuement, faisons simple et court. Pour des avantages de poids et d’encombrement, et après de longues hésitations, j’ai commencé à migrer une partie de mon matériel dans le format µ4/3. Tout ce qui va du grand angle aux focales d’environ 150mm équ. est concerné (et peut-être plus dans un proche avenir)… ce qui ne signifie pas que je ne conserverai pas certaines focales dans ce range en reflex. Et pour parler de la qualité des fichiers, et bien, comment le dire, c’est au moins aussi bon que ce que délivre mon D7000 tout en pesant 2x moins. Et je pourrais sans doute même écrire que ça me semble meilleur dans le cadre de mon utilisation, mais cela se joue sans doute sur la qualité des optiques concernées.
J’y reviendrai bientôt plus en détails mais pour résumer, je dispose actuellement d’un Olympus OM-D E-M1, du 12-40mm/2.8 (équ. 24-80), du 45mm/1.8 (équ. 90mm) et du 60mm Macro/2.8 (équ. 120mm). La qualité des fichiers et des optiques sont au top.
La partie reflex (D7000) est elle en charge des longues focales (70-200, 300mm et 500mm), et des focales Macro (60 et 150mm/2.8), en binôme de l’Olympus. Et se pose ou se posera pour moi la question de savoir si je reste en APS-C pour la partie reflex, ou si je passe au format supérieur 24×36. Au vu de la qualité des fichiers de l’E-M1… je penche pour la seconde option !
Certains d’entre vous qui lisez ce blog n’ignorez pas qu’un compagnon de route va lui aussi bientôt animer ce blog à mes côtés. J’en parlais à demi-mots dans mon éditorial 2014 « Incandescence (et trépignation) » que vous pouvez relire ici, mais il est maintenant l’heure de lever le voile, car mon futur acolyte a désormais 3 semaines et demi, et qu’il sera à mes côtés d’ici fin Juin !
Et voilà les deux postulants à l’âge de 3 semaines !
Ce sont des Altdeutsche Schäferhunde (Altdeutscher Shäferhund pour le singulier), appelés encore Berger Allemand à poils longs ancien type, ou pour résumer, une lignée des bergers allemands tels qu’ils étaient au début des années 70, et sans les dérives morphologiques qui ont suivi les concours de beauté…
Plus d’informations en suivant ce lien vers le site de l’UCFAS : Union Cynophile Française Altdeutsche Schäferhunde
En terme de couleurs, les deux seront argentés, mais avec des robes très différentes. Celui à droite (quand on regarde l’image) va s’éclaircir mais sera plus foncé que celui à gauche, qui lui va foncer. Dur de choisir pas vrai ?!
Entre nous, depuis le début, la couleur m’importe moins que le caractère, et compte tenu du fait que ce chien sera de toutes mes sorties natures, c’est sur le caractère que je mise mon choix ! Et comme on peut désormais avoir une petite idée de ce à quoi ils ressembleront à l’âge adulte, et je peux dire que le résultat final devrait être très chouette dans les deux cas !
Depuis mon enfance et mes lectures de Jack London, je rêve de sillonner la nature avec un compagnon à 4 pattes à mes côtés, et depuis que je fais de la photo, c’est un rêve qui devenait de plus en plus pressant. Il est sur le point de se réaliser… mais rien n’aurait été possible sans le travail formidable d’une éleveuse, Laetitia, dont la passion de la nature se transmet jusque dans sa manière d’aborder l’élevage. Un assemblage subtil entre l’intelligence humaine et le respect du chien que je cherchais, et espérais trouver, sans trop y croire. Mais ça existe ! Et le résultat, ce sont des chiens biens dans leur tête, et bien dans leurs pattes. Merci à elle, pour son travail et ses valeurs.
Vous pouvez visiter son site, La Légende du Loup Noir en suivant ce lien :
La Légende du Loup Noir
Vous pouvez également voir les autres photos des chiots de la portée par ici (avec photos des parents, Manga et Drago, en bas de la page) :
Les chiots de Manga et Drago
Et bien entendu, un suivi régulier de l’évolution des petits, ici-même, jusqu’à l’adoption, puis de ce chien à mes côtés dans la verte !
Inévitablement, cette arrivée se soldera par une modification au moins temporaire de mon activité photographique, le temps que le petit s’habitue à la nature et à ses habitants, et qu’il les respecte ! Il y aura donc dans un premier temps plus de paysages, plus de macros, et moins d’animalier… le temps pour lui de grandir physiquement et dans sa tête, puis de me prêter son instinct, son odorat, et son ouïe pour m’aider et m’accompagner dans notre quête des mammifères sauvages.
Un vrai pari, mais surtout une belle aventure nous attend !
Et pour vous donner un aperçu de ce que sont ces chiens à l’âge adulte, vous pouvez visionner les images sur la galerie de l’UCFAS, ainsi que les deux galeries réalisées lors de la première nationale d’élevage lors du WE des 3 et 4 Mai :
L’une réalisée par mes soins ici : Images officielles NE 2014 – Hervé Balland
La seconde par Guillaume Wentzel, ici : Images officielles NE 2014 – Guillaume Wentzel
La suite de mes nos aventures, prochainement !
Prenez soin de vous,
Hervé
Au retour du beau temps, alors que vous vous baladez tranquillement en profitant du soleil, détendus et sereins, la tique ne songe qu’à une chose : trouver une proie (sereine et détendue) sur laquelle s’accrocher ! Il en va ainsi de la vie de cet acarien hématophage (qui se nourrit de sang), qui, par nécessité d’évoluer, voue son existence à attendre la proie (vous, votre animal, un animal) qui lui fournira la nourriture et l’énergie nécessaire pour atteindre le prochain stade de son évolution.
Les activités en nature sont évidemment un facteur de risques propice à ces rencontres indésirables qui peuvent être vectrices de zoonoses (dont, hélas, la de plus en plus célèbre maladie de Lyme)… voici quelques pistes de réflexions afin de vous préserver de cet ennemi presque invisible.
Plus grand représentant de la famille des acariens, la tique peut-être qualifiée de « dure », ce sera essentiellement le cas en France métropolitaine, ou de « molle » pour les espèces qui se trouvent au Sud de la méditerranée. La différence entre les deux espèces se situe au niveau du positionnement du rostre (l’appendice buccal piqueur), situé dans le prolongement du corps et de la tête pour l’espèce « dure » quand il est situé sous la tête pour l’espèce dite « molle ».
Comme je le disais en introduction, la tique évolue tout au long de sa vie en trois stades :
Il est nécessaire à la tique de se gorger de sang pour passer d’un stade à l’autre, et si elle ne le fait pas en une prise, elle multipliera les sujets afin d’y parvenir. Plus les proies nécessaires à son développement seront nombreuses, et plus le risque sera grand qu’elle puisse véhiculer une maladie (qu’elle aura ponctionné en même temps que le sang sur l’une de ses proies) pour l’homme ou un animal. Une fois repue d’un repas qui peut durer plusieurs dizaines d’heures, elle se détache, tombe au sol et évolue vers le stade suivant. Une fois le stade adulte atteint, la femelle cherchera une proie non pour évoluer, mais pour se gorger de sang afin de pondre et assurer la génération suivante.
Les zones herbeuses, les friches, et les sous-bois, particulièrement là où la densité animale est élevée, sont des zones propices, mais l’espèce la plus courante affectionne également les forêts humides dans lesquelles elle trouvera refuge dans les feuilles mortes, les herbes, ou encore les tas de bois ! Les populations de tiques évoluent au gré de la couverture herbeuse, de la chaleur et du taux d’humidité. L’explosion démographique de la tique se situe généralement au printemps et en automne, mais les variations sont importantes suivant la « qualité » des années et il est donc prudent de considérer le risque des premiers beaux jours dès la fin de l’hiver (particulièrement précoce cette année), aux premiers frimas de l’hiver. Enfin, il est bon de savoir que la tique vit essentiellement au niveau du sol, et dépasse rarement 1 mètre d’altitude… ce sera donc essentiellement par vos jambes que se donnera l’assaut !
Le plus connu en France est celui de la maladie de Lyme, mais la liste est longue et ne s’arrête pas à cette seule maladie qui par ailleurs recoupe une quantité telle de pathologies différentes suivant les porteurs qu’elle en rend le diagnostic délicat. Il faut par ailleurs savoir que le risque réel de contamination par une tique ne se fait pas dans la plupart des cas avant 24 heures de piqûre, et qu’en dessous de 6 heures le risque est quasi nul.
Pour plus d’informations sur les risques liés aux morsures de risques, voici un site de référence : maladies à tiques
Que vous soyez dans la nature tous les jours, ou promeneur occasionnel, trois stratégies me semblent essentielle afin de vous protéger des tiques lors de vos escapades dans la nature.
Tout ce qui peut retarder la piqûre de la tique dans votre peau est bon à prendre. il va donc sans dire que les vêtements couvrants, préférentiellement longs, et serrés aux extrémités sont préférables à tous autres vêtements plus confortables, ou estivaux ! Sauf si vous êtes comme moi amenés à ramper au sol afin d’attendre ou d’approcher la faune, n’oubliez pas que l’invasion se fera essentiellement par les jambes, je ne parle donc ici que de pantalons pouvant préférentiellement se resserrer autour de la chaussure ! Ceci dit, un vêtement étant une trame de tissu sur laquelle la tique peut s’accrocher, et avancer, il est également un vecteur de propagation de la tique vers les parties hautes du corps, veillez donc à prendre un vêtement relativement uni et assez clair afin de repérer plus facilement les assaillants que vous retirerez bien entendu dès que vous les verrez. En photos animalière, les vêtements clairs sont proscrits, mais avec un peu d’habitude, vous développerez un sixième sens et peu de tiques échapperont à votre regard d’aigle ! Cela sous entend bien sûr des inspections fréquentes des bas de pantalon et du pantalon lui-même, mais avec l’expérience, vous reconnaîtrez facilement les milieux à risques et saurez quand agir ! 😉
Quoiqu’il en soit, parce que nul n’est infaillible, cette seule stratégie, bien qu’efficace, est insuffisante, et une protection chimique est indispensable.
Certains s’appliquent sur la peau, d’autres sur les vêtements.
J’évite les premiers car d’une manière générale, foi d’ex chimiste 😉 , j’évite autant que possible les contacts cutanés avec les formulations de synthèse, d’autant plus lorsqu’elles sont potentiellement toxiques. Je vous déconseille donc l’usage de produit à base de DEET, qui non seulement n’est pas vraiment écologique mais est de plus toxique. Vous pouvez en revanche si votre phobie des insectes piqueurs est la plus forte utiliser des produits à base d’Icaridine, et j’utilise parfois Insect’Ecran spécial tropiques lorsque les populations de tiques sont vraiment élevées. Appliquer le produit sur les chevilles et le bas des jambes, voire sur les bras devrait limiter énormément les risques.
Ma stratégie repose essentiellement sur l’application d’un répulsif à base de Perméthrine sur les vêtements avec Insect’Ecran spécial vêtements. L’avantage du produit est qu’il reste actif très longtemps (1 à 2 mois), qu’il est sans odeur une fois sec (certaines espèces sont capables de le sentir lors des premiers jours qui suivent l’application : il faut le savoir), et qu’il résiste assez bien à la pluie, la sueur, ou la rosée. Mais attention, ce produit est sur la sellette concernant nos animaux et en particulier les chats, j’invite donc à la plus grande prudence lors de l’application, et de respecter la notice qui conseille une application en extérieur : de toute façon, le produit pue quand il n’est pas sec et ce sera donc à vos risques et périls si vous le faites en intérieur ! 😛
En retour de promenades, ou quoique vous ayez eu à faire en forêts, une inspection corporelle minutieuse est indispensable. Examiner bien entendu vos jambes, mais aussi tout le reste de votre corps, avec un petit miroir en guise de partenaire visuel si vous êtes seuls. Cela est vite fait, et ce serait donc bête de prendre le risque de ne pas le faire vu les risques encourus.
Petite astuce, si comme moi vous réutilisez vos vêtements à chaque sortie, un séjour dans le congélateur (à l’intérieur d’un sac plastique) d’une petite demi-heure tuera les parasites.
Comme je manque d’expérience en la matière, je vous aiguille vers une petite lecture sympathique et instructive : Tiques tac tiques tac… le printemps arrive…
La première chose à faire est de ne pas se précipiter en essayant de décrocher l’intruse avec les doigts, ou avec un outil inadapté ! Si cela pourrait effectivement retirer la tique, cela aurait surtout potentiellement pour conséquence d’appuyer sur l’abdomen de la tique et aurait pour effet de réinjecter une partie de son contenu (comme une petite seringue…), et ainsi tous les agents pathogènes que la tique pourrait porter en elle !
Une pince à épiler à bec fin (pinces brucelles) pour les plus habiles, une pince à tiques si vous l’êtes moins, et vous dévisser délicatement l’intruse…
Les vrais baroudeurs peuvent également opter pour le fil de coton : il faut faire un nœud contre la peau et tirer dans l’axe de la piqûre (attention de ne pas enserrer l’abdomen de miss tique 😉 ) !
Comme souvent, votre meilleure arme pour éviter des problèmes de santé potentiellement graves liés aux tiques sera donc la prévention. L’utilisation de vêtements adaptés, conjointement à l’utilisation de produits répulsifs chimiques éprouvés et a l’assiduité de vos inspections visuelles systématiques en retour de sorties natures permettront de grandement limiter les risques.
Les lecteurs ont la parole