Actualité

Joyeuses fêtes de fin d’année !

Moi-même et mon poney de chien vous souhaitons de belles et heureuses fêtes de fin d’année !

Lune froide

Dans les foins court Goupil, suite et fin

Bonjour à tous, sans plus de mots, voici la suite et fin de cette séance avec Maître Renard…

Renard roux, vulpes vulpes : Olympus E-M1 ; Olympus 40-150 f/2.8 ; 1/500 ; f/2.8 ; iso 320

Maraudeur…

 

Renard roux, vulpes vulpes : Olympus E-M1 ; Olympus 40-150 f/2.8 ; 1/640 ; f/2.8 ; iso 320

Cible repérée

 

Renard roux, vulpes vulpes : Olympus E-M1 ; Olympus 40-150 f/2.8 ; 1/640 ; f/2.8 ; iso 320

À l’écoute…

 

Renard roux, vulpes vulpes : Olympus E-M1 ; Olympus 40-150 f/2.8 ; 1/640 ; f/2.8 ; iso 320

Concentration…

 

Renard roux, vulpes vulpes : Olympus E-M1 ; Olympus 40-150 f/2.8 ; 1/800 ; f/2.8 ; iso 280

Au revoir…

À très vite…
Hervé

Dans les foins court Goupil

Bonjour à tous !

Il est souvent plus difficile de revenir que de partir. Après quelques temps d’abandon, quelques retours programmés et avortés, et parce que j’ai retrouvé un fond et une motivation pour le faire, ce site va donc reprendre vie dès aujourd’hui. La poussière devrait vite s’envoler, et si les meubles n’ont pas vraiment changé de place, pour le moment, des changements se feront mais le fond lui ne devrait pas vraiment évoluer ; il s’agit toujours de vous faire partager la nature en occasionnant le moins possible de dérangements, mais avec peut-être une pointe de folie en plus…

Cette pointe de folie, je vous l’avais présentée à demi il y a maintenant plus d’un an.
À demi car je ne savais pas encore quel chien rejoindrait mes aventures dans la verte. Depuis beaucoup d’eau a été bue par ce chien, il s’appelle Chaska, et depuis qu’il est avec moi, il est de toutes mes sorties, afin d’observer la nature avec moi, et pour qu’il ne devienne pas un danger pour la faune que je photographie.
Des deux parmi lesquels j’hésitais, c’est le plus foncé qui a su conquérir mon cœur, et si je le dis ainsi, c’est que c’est lui qui m’a choisi. De chiot de 3 semaines, il est devenu chien… et voilà son évolution accélérée, avant que je ne lui consacre l’article que je lui dois bien !

Altdeutsher Schäferhund, berger allemand ancien type, Olympus OM-D E-M1, 45mm f/1.8, 1/100, f/2.8, iso 200

Chaska…

Altdeutsher Schäferhund, berger allemand ancien type, Olympus OM-D E-M1, 150mm f/2.8, 1/500, f/2.8, iso 1600

Chaska !

Oui, ça fait un choc hein vu comme ça… !? Mais je ne pouvais quand même pas débuter cet article sans faire honneur à mon acolyte, sans qui d’ailleurs les photos qui vont suivre n’auraient pas été possibles !

Il y a donc un mois et demi, déjà, nous avons donc réalisé notre première vraie sortie photographique, je ne savais pas du tout ce qui allait se passer, ni comment ça allait se passer car, si depuis tout petit je l’emmène avec moi voir des animaux sauvages, si depuis tout petit j’arrive à le canaliser quand je ne fais rien d’autres, il faut bien admettre que lorsque j’ai l’œil dans le viseur, Chaska ne se comporte plus tout à fait de la même façon, il sait que je suis occupé, que je ne le regarde pas, donc il lui arrive de faire… ce dont il a envie ! Et ses envies ne cadrent pas toujours avec les miennes !

Deux jours plus tôt, on avait repéré des traces fraîches de renard, et ce jour là, nous sommes venus qu’il se montre pour tenter d’immortaliser l’instant, à deux… pour la première fois.
Nous voilà donc à l’affût, plus ou moins à couvert dans un petit bois planté au milieu d’un immense champs fauché, et alors que le temps passait et que je commençais à désespérer, je vois mon chien qui s’agite un peu et qui regarde non pas l’horizon de notre lisière, mais vers la lisière située plus au Nord, à 15 ou 20m en aplomb de nous !
C’est le signal que j’attendais de l’expérience photographique avec un chien, de bénéficier de ses supers pouvoirs sensoriels comparés au mien, mais ils signifient là que nous sommes mal placés et qu’il va falloir nous déplacer. Seul, ce n’est déjà pas évident, avec un chien, c’est une première, alors allons-y…

Je me relève donc, je calme Chaska, ramasse les affaires dont j’aurai besoin, laisse les autres sur place… et j’entreprends, Chaska en longe, de remonter vers la lisière intéressante, aussi discrètement que possible avec mon matériel. Debout, je peux voir le renard, j’attends donc le moment adéquat et je profite qu’il disparaisse un peu plus loin dans le foin pour m’installer et attacher Chaska à un arbre juste à côté de moi… je suis un peu stressé car Chaska a l’air excité, il dispose de 5m de longe, mais ça se passe bien, je l’ai canalisé depuis le début, il est tendu, il observe, mais il ne dit rien et n’essaie pas d’aller vers le renard. Si je lui laisse toute la longe, c’est que j’espère un jour ne plus en avoir besoin, et qu’il ne peut pas apprendre cela sans bénéficier d’un minimum d’allonge. L’idée est de lui fournir l’occasion d’essayer, mais le but est qu’il n’essaie pas, qu’il finisse même par oublier qu’il pourrait essayer. Je ne sais si c’est la bonne chose à faire, mais c’est ainsi que je l’ai senti.

Comme il ne bouge pas, je le félicite, je le calme autant que je peux, et nous attendons tous les deux, le regard vissé dans une unique direction… un dos par là, une tête par ci, un saut… puis le goupil se rapproche. Mon chien est calme, il regarde… et je me calme aussi. J’ai l’oeil dans le viseur, et advienne que pourra maintenant, soit ce que nous faisons depuis des mois fonctionne et ce sera top, soit Chaska se rue (essaie de se ruer) sur le renard, et il faudra encore patienter, travailler, puis essayer encore.
D’abord assis, Chaska finit par se coucher, je le caresse, lui donne un morceau de viande séchée, et je le sers dans mes bras. Il me regarde, l’air content. Même si son regard se porte à nouveau très rapidement sur le renard, on dirait qu’il a compris en partie ce que j’attendais de lui, et s’il ne comprend pas vraiment en revanche pourquoi il ne peut pas aller jouer avec ce « chien » (pour Chaska la vie est un jeu…), il se tient à carreau, langue pendante, il a l’air zen, et moi je me dis que je devrais pouvoir travailler…

Et lorsque le Goupil s’approche enfin à distance photographique, mon chien le regarde mais il n’y a plus cette obsession dans son regard, il a intégré, pour cette fois, qu’il ne devait pas y aller et il ignore pratiquement la présence du renard qui n’est pourtant plus qu’à quelques mètres de nous. Je souffle intérieurement, et la séance photographique commence.

Chlachlachlac… première rafale… Chaska me regarde, je le caresse, et je me sens bouleversé de vivre ce moment… avec un chien ! Bien sûr c’était le but dès le départ, mais cet aboutissement me submerge d’une sensation pleine. « On a réussi », voilà ce que je me dis. Et si bien sûr je serais prétentieux d’imaginer que ça se passera toujours aussi bien, ces images sont là pour dire que c’est possible, que ça ne fait que commencer.

Renard roux, vulpes vulpes : Olympus E-M1 ; Olympus 40-150 f/2.8 ; 1/640 ; f/2.8 ; iso 200

Contre jour

Renard roux, vulpes vulpes : Olympus E-M1 ; Olympus 40-150 f/2.8 ; 1/640 ; f/2.8 ; iso 320

Affût

Renard roux, vulpes vulpes : Olympus E-M1 ; Olympus 40-150 f/2.8 ; 1/640 ; f/2.8 ; iso 320

Sous le soleil…

D’autres images s’engrangent, puis comme il était venu, maître renard finit par disparaître, définitivement. Jamais il n’aura soupçonné notre présence, jamais mon chien n’aura fait le premier mouvement pour essayer d’aller le rejoindre. Je suis heureux. On l’a fait ! Et c’est en riant que je félicite mon compagnon, il me présente son ventre pour que je le lui gratte, et c’est avec ma vue qui se brouille que je m’exécute. C’est un rêve qui est devenu réel, et je ne trouve même pas les mots pour dire combien ce sentiment a été fort.

À bientôt dans de nouvelles est’capades !

Le chien, meilleur ami du photographe… !

* : Ehh, quoi de neuf, docteur ?

Ehh, what's up, Doc ?

Ehh, what’s up, Doc ?*

Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien ?
Pour tout un tas de raisons, le blog est rentré quelques temps en léthargie, mais rassurez-vous tout va bien, et son activité va reprendre, même si elle sera différente.

1. Changements matériels

Puisqu’il faut bien commencer par un bout, commençons par le moindre… le matériel.

Comme j’y reviendrai plus tard plus longuement, faisons simple et court. Pour des avantages de poids et d’encombrement, et après de longues hésitations, j’ai commencé à migrer une partie de mon matériel dans le format µ4/3. Tout ce qui va du grand angle aux focales d’environ 150mm équ. est concerné (et peut-être plus dans un proche avenir)… ce qui ne signifie pas que je ne conserverai pas certaines focales dans ce range en reflex. Et pour parler de la qualité des fichiers, et bien, comment le dire, c’est au moins aussi bon que ce que délivre mon D7000 tout en pesant 2x moins. Et je pourrais sans doute même écrire que ça me semble meilleur dans le cadre de mon utilisation, mais cela se joue sans doute sur la qualité des optiques concernées.

J’y reviendrai bientôt plus en détails mais pour résumer, je dispose actuellement d’un Olympus OM-D E-M1, du 12-40mm/2.8 (équ. 24-80), du 45mm/1.8 (équ. 90mm) et du 60mm Macro/2.8 (équ. 120mm). La qualité des fichiers et des optiques sont au top.
La partie reflex (D7000) est elle en charge des longues focales (70-200, 300mm et 500mm), et des focales Macro (60 et 150mm/2.8), en binôme de l’Olympus. Et se pose ou se posera pour moi la question de savoir si je reste en APS-C pour la partie reflex, ou si je passe au format supérieur 24×36. Au vu de la qualité des fichiers de l’E-M1… je penche pour la seconde option !

2. Un rêve de gosse qui devient réalité

Certains d’entre vous qui lisez ce blog n’ignorez pas qu’un compagnon de route va lui aussi bientôt animer ce blog à mes côtés. J’en parlais à demi-mots dans mon éditorial 2014 « Incandescence (et trépignation) » que vous pouvez relire ici, mais il est maintenant l’heure de lever le voile, car mon futur acolyte a désormais 3 semaines et demi, et qu’il sera à mes côtés d’ici fin Juin !

Altdeutshe Schäferhunde, berger allemand ancien type, Olympus OM-D E-M1, 45mm f/1.8, 1/160, f/2.8, iso 200

Qui pour m’accompagner dans mes est’capades ?

Et voilà les deux postulants à l’âge de 3 semaines !
Ce sont des Altdeutsche Schäferhunde (Altdeutscher Shäferhund pour le singulier), appelés encore Berger Allemand à poils longs ancien type, ou pour résumer, une lignée des bergers allemands tels qu’ils étaient au début des années 70, et sans les dérives morphologiques qui ont suivi les concours de beauté…
Plus d’informations en suivant ce lien vers le site de l’UCFAS : Union Cynophile Française Altdeutsche Schäferhunde

En terme de couleurs, les deux seront argentés, mais avec des robes très différentes. Celui à droite (quand on regarde l’image) va s’éclaircir mais sera plus foncé que celui à gauche, qui lui va foncer. Dur de choisir pas vrai ?!
Entre nous, depuis le début, la couleur m’importe moins que le caractère, et compte tenu du fait que ce chien sera de toutes mes sorties natures, c’est sur le caractère que je mise mon choix ! Et comme on peut désormais avoir une petite idée de ce à quoi ils ressembleront à l’âge adulte, et je peux dire que le résultat final devrait être très chouette dans les deux cas !

Depuis mon enfance et mes lectures de Jack London, je rêve de sillonner la nature avec un compagnon à 4 pattes à mes côtés, et depuis que je fais de la photo, c’est un rêve qui devenait de plus en plus pressant. Il est sur le point de se réaliser… mais rien n’aurait été possible sans le travail formidable d’une éleveuse, Laetitia, dont la passion de la nature se transmet jusque dans sa manière d’aborder l’élevage. Un assemblage subtil entre l’intelligence humaine et le respect du chien que je cherchais, et espérais trouver, sans trop y croire. Mais ça existe ! Et le résultat, ce sont des chiens biens dans leur tête, et bien dans leurs pattes. Merci à elle, pour son travail et ses valeurs.

Vous pouvez visiter son site, La Légende du Loup Noir en suivant ce lien :
La Légende du Loup Noir

Vous pouvez également voir les autres photos des chiots de la portée par ici (avec photos des parents, Manga et Drago, en bas de la page) :
Les chiots de Manga et Drago

Et bien entendu, un suivi régulier de l’évolution des petits, ici-même, jusqu’à l’adoption, puis de ce chien à mes côtés dans la verte !

Inévitablement, cette arrivée se soldera par une modification au moins temporaire de mon activité photographique, le temps que le petit s’habitue à la nature et à ses habitants, et qu’il les respecte ! Il y aura donc dans un premier temps plus de paysages, plus de macros, et moins d’animalier… le temps pour lui de grandir physiquement et dans sa tête, puis de me prêter son instinct, son odorat, et son ouïe pour m’aider et m’accompagner dans notre quête des mammifères sauvages.

Un vrai pari, mais surtout une belle aventure nous attend !

Et pour vous donner un aperçu de ce que sont ces chiens à l’âge adulte, vous pouvez visionner les images sur la galerie de l’UCFAS, ainsi que les deux galeries réalisées lors de la première nationale d’élevage lors du WE des 3 et 4 Mai :

L’une réalisée par mes soins ici : Images officielles NE 2014 – Hervé Balland

La seconde par Guillaume Wentzel, ici : Images officielles NE 2014 – Guillaume Wentzel

La suite de mes nos aventures, prochainement !

Prenez soin de vous,
Hervé

J-6 !…

Chevrettes, capreolus capreolus : Nikon D7000, Nikon AFS 300mm f/4, 1/1250, f/4, iso 500

Il semblerait que je sois repéré… ;-)

Encore 6 jours de patience dans mon département pour que cessent enfin les cris – ininterrompus cet hiver – des canons. C’est avec joie que j’annonce cette future trêve, mais pas sans souligner qu’avec un véritable Hiver celle-ci serait intervenue plus rapidement, et je compte les secondes !
S’il est encore trop tôt pour faire le bilan des conséquences d’une telle activité meurtrière puisque les survivants se terrent plus que jamais, le peu de traces relevées sur le terrain ne laissent planer aucun doute sur les conséquences funestes d’un Hiver qui n’aura jamais freiné un plan de gestion cynégétique par le vide ! Ajouté à une gestion sylvicole libertaire et destructrice, qui elle continuera hélas à jouer de la tronçonneuse, la faune aura connu cette année décidément tous les outrages !

Chevreuil en velours, capreolus capreolus : Nikon D7000, Nikon AFS 300mm f/4, 1/1250, f/4, iso 500

En velours !

Ces contraintes m’ont amené ces dernières semaines à déménager de mes spots habituels pour en trouver de nouveaux qui, à défaut d’être parfaits, sont un peu plus calmes. Et cela a évidemment des conséquences sur ma production actuelle, très faible puisque mes sorties se composent essentiellement de repérages, mais cela se montrera j’en suis sûr très rapidement bénéfique à moyen terme !

Quelques belles rencontres tout de même, qui change déjà bien du désert que je traversais jusque là, à commencer par ce beau groupe de chevreuils à 5 têtes, rassemblement qui n’est pas si courant par chez moi : je repenserais presque avec nostalgie aux hardes de 20 têtes ou plus qui peuplent les plaines nancéiennes !

Et entre deux repérages de terriers, parfois, un petit lutin pour venir égayer mon après-midi…

Martre des Pins, martes martes : Nikon D7000, Nikon AFS 300mm f/4, 1/400, f/4, iso 400

P’tit lutin dans les épicéas

De quoi se réjouir tout de même un peu donc dans la grisaille actuelle. Et puisque la neige ne vient décidément pas, alors vivement le Printemps !!!

À bientôt,
Hervé

Mais où est passé l’hiver ?…

Brume automnale en hiver - assemblage de 4 images : Sony HX5V ; 1/1000 ; f/10 ; iso 125

Brume matinale

Une question à laquelle j’aimerais pouvoir répondre, ne serait-ce que pour aller le retrouver !

Pour la faire courte, la douceur actuelle et l’absence de neige plombent mes projets hivernaux.
D’une part parce que la totalité de ces projets reposaient sur la présence… de neige, ou de givre, ou de quoi que ce soit qui évoque le froid ! Et d’autre part parce que les forêts n’auront pas connu cette année de trêve, que ce soit en matière de chasse, ou d’abattage d’arbres en prévision des affouages !

Le bilan est que les animaux ne sortent qu’à la nuit tombée, rentrent de très bon heure, et si je fais quelques rencontres, ce n’est jamais dans de bonnes conditions, ou même dans des conditions seulement acceptables. Je multiplie donc les heures de sortie sans succès, et l’hiver n’est pas fini commencé que déjà j’aspire au printemps, ce qui pour l’amoureux de neige que je suis en dit long sur ma frustration du moment !

En attendant donc que le froid,  la neige, les renards, les chats, et autres, ne viennent animer mes journées, je cherche la lumière lorsqu’elle se présente… entre deux averses, ou au crépuscule, lorsqu’enfin les forêts s’animent, mais que seuls mes oreilles en profitent.

La nuit tombe après la grêle - assemblage de 2 images : Sony HX5V ; 1/13 ; f/8 ; iso 125

La nuit tombe…

Au crépuscule des chouettes : Sony HX5V ; 1/8 ; f/5 ; iso 125

L’heure de la Hulotte…

 

Incandescence (et trépignation)

Brumes et soleil levant

Brume et soleil levant

Peu de choses sont parfois nécessaires pour apporter de la magie à un horizon un peu terne. Une petite averse juste avant que le soleil ne se lève, puis ce sont quelques brumes effleurées par les premiers rayons qui s’embrasent de milles feux et animent durant quelques minutes une matinée qui s’annonçait pourtant triste et grisonnante !

Je ne vous ai pas donné de véritables nouvelles depuis quelques temps, et la philosophie symbolique de cette image était suffisante pour que je sorte un peu de ma brume afin d’éclairer ce silence. Rien de grave derrière celui-ci, rassurez-vous, mais simplement une remise en question assez profonde de la suite à donner à mon travail et, en conséquence, à ce site. Pas de révolutions à l’horizon (quoique…!), mais une approche qui va évoluer, globalement, en conservant le fond, et donner naissance à quelques rubriques qui me tiennent à cœur depuis longtemps, que je pensais faire naître plus vite, mais que pour diverses raisons, je n’étais peut-être pas (encore) prêt à partager.

En pratique, il s’agira tout d’abord de vous en dire plus sur le comment certaines images ont été obtenues, ainsi que sur les choix esthétiques et techniques des prises de vue lorsque cela montrera un intérêt que ne couvrirait pas le texte. Cela sous entend pour moi un travail particulier en amont, mais pour vous un regard sur les coulisses de ma relation à la nature au travers de mes images, et je l’espère au global, une meilleure compréhension des enjeux qui se trament sur le terrain, tant pour les sujets qui y vivent, que pour moi obtenir des images tout en minimisant les impacts de ma présence. Une rubrique qui abordera également, c’est lié, les petites astuces de terrain qui permettent de repérer une piste, et d’attendre la faune dans de bonnes conditions, à la faveur d’une cache naturelle, ou fabriquée avec des éléments présents sur place.

Une rubrique assez dense dont les limites se définiront au fur et à mesure.

Autre chose est mon souhait de développer certaines pratiques un peu orphelines depuis la naissance de ce blog. 2014 devrait ainsi compter plus de macrophotographies et de paysages. Je travaille en tout cas à une rationalisation de mon parc matériel afin d’être plus opérationnel en la matière.

Enfin, je n’en dirai pas beaucoup plus pour le moment, mais je devrais travailler prochainement avec un assistant, disons,  inédit (je crois), et original (là c’est sûr). Il devrait être pleinement opérationnel en 2015, après une longue formation, mais j’attends beaucoup de ce partenariat qui débutera progressivement tout au long de cette année. Je vous en dirai plus lorsqu’il sera là, mais son influence devrait être certaine, pour le meilleur, mais aussi pour le pire rire ! 😉

En attendant, je travaille sur pas mal de choses, nouvelles, d’autres moins, et j’attends la neige avec une impatience qui frôle l’hystérie ; c’est de cet embrasement là dont j’ai besoin en ce moment moi !

@ bientôt, avec des images de neige épaisse (ou pas),
Hervé

Lumière sur…

Les vœux, c’est mieux lorsqu’ils se réalisent.

Après les avoir rêvés en 2013, je vous laisse carte blanche pour les vivre en 2014.

Soufflez donc sur les braises de 2013, et…

Renard roux, vulpes vulpes

Meilleurs vœux 2014

10000 clics, et autant de mercis

11mois et 3 jours après sa naissance, RvB Images a franchi les 10000 clics durant la nuit dernière.
Ce pallier me fait néanmoins réaliser que j’ai pris du retard et qu’il y a encore beaucoup de rubriques à faire naître au sein de ces murs !! Rendez-vous donc pour les 100000 clics  : et voilà qui me laisse une marge confortable pour amorcer les changements envisagés 😉

Un grand merci donc à tous ceux qui se sont attardés sur ces pages, dans lesquelles ils auront, je l’espère, trouvé du plaisir.

Actualité un peu molle en ce moment, qui contraste avec des températures assez rudes pour la saison : quoiqu’un ramollissement soit annoncé pour la semaine prochaine ! Le petit épisode neigeux a permis à la faune de retrouver une quiétude quelques semaines durant, juste assez pour me faire entrevoir ce qui pourrait être ! Vivement qu’une bonne couche bien épaisse leur offre une véritable et nécessaire trêve !!

Le rut du renard en ligne de mire, ces derniers sont encore très discrets, et, excepté quelques observations distantes, ce ne sont le plus souvent que quelques traces qui m’indiquent leur présence… nocturne ! Les chats quant à eux se montrent encore plus discrets car la neige gelée n’a imprimé de leurs passages que de très subtiles empreintes…

Empreinte de renard, vulpes vulpes

Goupil est passé par ici… il repassera par là !

Côté cerfs, pas encore de rencontres, mais ils sont revenus il y a quelques jours dans notre commune qui est une de leurs zones de gagnage… affaire à suivre. Plutôt que le roi, c’est donc plutôt aux princes que j’ai affaire… voire à leur descendance !

Chevrillard, capreolus capreolus

Chevrillard paissant dans les ronciers

Mais la neige très bruyante ne permet pas l’approche, et il faut donc un peu de chance pour bénéficier de proximité ! Ce jour là, sa mère vint le rejoindre un peu plus tard, avant qu’ils ne s’enfoncent tous deux dans les broussailles réchauffées par un beau soleil !

Chevreuils, capreolus capreolus

Chevrillard et sa mère

À bientôt !
Hervé

Quand l’hiver glisse sur l’automne

Famille, petits problèmes de dos, temps exécrable, remises en questions, connexion internet capricieuse ou inopérante depuis quelques jours, les bâtons ont été nombreux ces dernières semaines pour nuire à ma production d’images, ainsi qu’à ma sérénité. Comme je dois également confesser un manque d’organisation, ou de priorisation pour m’être attaqué à trop d’éléments à la fois, le résultat est que le retard s’accumule sur tous les fronts… à commencer par le plus visible, ici même !

Je vous propose donc une petite mise à jour dans le joyeux capharnaüm de mes travaux, entre échafaud… ages (!), et pots de peinture (mieux que goudron et plumes) !

La variété de sujets est à l’image de celle du temps depuis un mois, et de mes sorties qui préparent l’hiver et la recherche de nouveaux territoires plus qu’elles n’essaient de favoriser la rencontre avec la faune : besogne parfois frustrante, en terme de résultats, mais essentielle et fondatrice. Il est donc ici parfois question de couleurs, des premières neiges en compagnie des chamois, de brouillards épais, de ces éclaircies qui quelques fois transpercent la grisaille et le froid…

Brouillard dans la vallée

Lendemain de pluie…

Essentiellement, et ça n’a rien à voir avec les températures, la faune se cache. Il faut alors pas mal d’obstination pour rencontrer des sujets, nerveux. N’espérer pas le faire en milieux découverts : à moins de troquer vos yeux pour ceux d’une chouette et jouer votre chance de nuit. Si en revanche vous connaissez ces petits sentiers qui secrètement serpentent dans les buissons, que vous vous armez de patience, et qu’un – long – tête à tête avec vous même en bras de fer contre votre impatience ne vous effraie pas, alors peut-être aurez vous la chance à la dérobée de constater qu’ils sont toujours là…

chevrette, capreolus capreolus

Discrétion automnale

Une bien maigre récompense pour plusieurs heures de patience, mais le plus souvent, tant que la neige n’aura pas fait taire les fusils, et excepté les débandades que vous aurez parfois provoquées, voilà ce dont vous devrez vous contenter…

Palette de couleurs automnales

Palette d’automne

Il existe heureusement d’autres sujets, y compris faunistiques, qui, moins persécutés, restent conciliants. N’ayant pu prendre de photos durant le rut pour cause de temps exécrable – ce qu’il faut qu’il soit vraiment pour m’empêcher de sortir le matériel – j’arrivais un peu après la bataille, et les guerriers étaient déjà au repos…

Entre deux visites, les repérages continuent, et si la faune se cache, il est quelques endroits prometteurs.

Puis ce sont les premières chutes de neige qui m’invitent à un retour bref sur les crêtes dans un brouillard épais, l’automne est fou et s’offre dans toute sa diversité, mais c’est déjà un grand pas vers l’hiver qui est franchi ici.

À bientôt.
Hervé

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