Actualité

La flamme rousse brille de nouveau

renard, vulpes vulpes

Aux aurores

Il est des rencontres qui vous laissent un sourire quelques secondes, plusieurs minutes, ou de multiples heures, mais celles avec le renard sont de celles qui l’impriment plusieurs jours durant.

renard, vulpes vulpes

Mulotage

S’agissant depuis mes problèmes de dos de ma première opportunité réunissant à la fois observations et placement propice à la prise de vues, cette rencontre porte – pour moi – définitivement en elle cette saveur particulière qui, de retrouvailles, se double d’un sentiment d’avoir en quelques sortes retrouvé ma place de sauvageon parmi les sauvages.

Après le plaisir retrouvé, parlons maintenant de ce qui fait mal, ou de ce qui fâche.

Premier bémol, je n’ai au court de mes observations pas encore aperçu de renardeaux, sans doute du fait de, trop, nombreux travaux forestiers. Sans vouloir révolutionner quoi que ce soit, je pense, j’espère, tout de même qu’il sera un jour possible de raisonner les interventions humaines sur les milieux naturels plutôt que d’assister comme en ce moment sur mon secteur à une véritable stérilisation programmée de plusieurs centaines d’hectares de forêts. Je ne sais pas ce qu’il restera quand ils en auront fini, le pire est hélas à venir avec des coupes drastiques en vue, mais les cerfs ont d’ors et déjà changé de secteur alors qu’ils étaient une population fragile en voie de réimplantation sur ma commune… et je ne trouve plus de traces de chats sauvages dans leurs secteurs habituels.

Il me faudra donc sans doute moi-aussi quitter prochainement ces lieux afin d’en trouver d’autres, plus épargnés.

Ulcération, pour conclure, contre la bêtise crasse de cons qui ne trouvent rien de mieux à faire que de boucher les terriers de renards et/ou blaireaux. J’avais pris mon parti depuis plusieurs années de désobstruer les galeries qui avaient été fermées par des pierres et autres souches, mais cette année atteint un record en la matière puisqu’il ne se passe quasiment plus une sortie sans que j’ai à désencombrer une ou plusieurs galeries ! Certes, mon terrain de jeu est plus vaste qu’il ne l’était, mais cette recrudescence des assauts envers ces deux espèces ne fait que montrer à quel point, hélas, le travail de dialogue voué à réhabiliter ces espèces ne trouvera peut-être jamais de solution !

Cela ne sert pas à grand chose de l’écrire ici tant je doute que les individus concernés trouvent un quelconque plaisir à lire mes lignes, mais il va sans dire que si je tombe un jour sur ce genre de spécimens, leurs portraits serrés iront rejoindre les bureaux d’autorités « compétentes ».

Long time no see

Lièvre d'Europe

Dans les starting blocks

Bonjour à tous,
Votre serviteur se remet doucement d’un Lumbago ce qui explique le manque d’activité sur RvB Images au cours de ces dernières semaines.

J’espère que vous pouvez profiter du beau temps plus que je n’ai plus le faire depuis que celui-ci est revenu, mais puisque mon dos va mieux, ce site va bientôt retrouver un rythme plus soutenu ! On ne choisit évidemment pas quand ce genre de pépin survient, mais suivant la loi de Murphy (suivant donc la théorie de l’emmerdement maximum), je peux effectivement dire que cette coupure est arrivée à un moment peu propice de la saison qui influera forcément sur la teneur de mon programme.
Pour ne citer qu’eux, les renardeaux gambadent depuis un moment et si j’espère tout de même en « rattraper » quelques uns, il est probable que mes projets d’images au terrier soient eux fortement compromis cette année.

À propos de rythme brisé (le sens de la dramaturgie est à prendre ici non sans humour), après quelques mois d’existence de ce site, j’arrive à la conclusion que celui d’une mise à jour par semaine ne convient pas vraiment à celui-ci et je vais donc le modifier pour l’accélérer ou le ralentir, au besoin, afin de mieux coller à mon activité ou à celle de mes sujets. Cela ne sera pas le seul changement, mais vous verrez ces retouches se mettre en place progressivement dans les mois à venir, avec ou sans annonce, et je compte donc sur vous pour me rapporter d’éventuels dysfonctionnements si vous en rencontriez ! Je me contente d’espérer évidemment de mon côté que tout se passera pour le mieux, ou avec le moins d’incidences visibles ! 😉

Entre Hiver et Printemps !

Entre Hiver et Printemps

Lendemain de pluie

Je clamais il y a quelques semaines un réveil printanier, mais c’était à l’évidence précipité (!)

Je ne sais pas pour vous, mais ici, il pleut, il pleut, il pleut. Et lorsque la pluie s’absente, c’est pour revenir de plus belle moins de 24 heures plus tard. Contraste saisissant dans cette grisaille quasi perpétuelle, il suffit que le soleil perce ne serait-ce que quelques instants pour que la lumière devienne folle, absolument ahurissante. Et l’on regrette ensuite que ces petits instants d’incandescence ne soient survenus que durant 2 jours, en cumulé !!, ces quinze derniers jours ! De mon côté, cela m’oblige à me hâter dans certaines prises de vue, et de les multiplier, quand je suis plutôt un contemplatif qui aime à tourner autour du sujet – ne serait-ce que mentalement pour ne pas piétiner – avant de prendre un cliché ou deux, rarement plus. Mais puisque le temps n’en fait qu’à sa tête, je m’adapte (Acte I).

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Réveil printanier

Le soleil brille enfin et sonne un réveil printanier tardif. Les bourgeons enflent. C’est une partition qui se rejoue chaque année. Pour faire honneur à un Printemps qui se sera fait attendre, la nature se pomponne.

Discrets. Pratiquement invisibles, cantonnés dans les forêts, ou dans les terriers maternités, les chats et les renards pouponnent.
Une rencontre par ici, une ombre par là, ils glissent tels des fantômes de la brune à l’aube, puis disparaissent en sous bois. Les bouches à nourrir sont nombreuses, et lorsque les faims seront de loups, ils réapparaîtront comme par magie pour nourrir de petites gueules gourmandes.

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Nivéole de Printemps

Nivéole de Printemps, Leucojum vernum

Col de Cygne

J’aurais aimé titrer « Nivéole de printemps, acte I », mais le temps ici n’en fait qu’à sa tête : il semble cette année que ce soit généralisable au territoire ; et je joue donc la prudence car il ne me sera peut-être pas donné de deuxième chance !

La Nivéole de printemps, ou Claudinette comme on l’appelle parfois, a fait ici une apparition tardive. D’abord très timide vis à vis d’un Hiver qui n’en finit pas (ou d’un printemps qui ne s’impose toujours pas), les quelques premières à éclore périrent gelées avant même que je n’ai l’occasion de les photographier, et celles-ci, issues de ce que l’on pourrait appeler une seconde floraison, sans doute la dernière, ont fortement souffert de gelées fortes. D’autres gelées étant annoncées, j’espère néanmoins avoir la possibilité d’y retourner dès que je pourrai bénéficier de ce qui se rapprochera le plus d’une lumière potable !

J’avais imaginé cette année autour de cette plante un travail exclusivement au 300mm. Je pense après coup : c’est à dire au lendemain ; et compte tenu de la météo capricieuse, que j’aurais dû, ou pu, ouvrir mes chakras pour réaliser en une ou deux journées tout ce qu’il m’était possible à ce moment là de faire autour de cette fragile petite fleur, mais je me suis éparpillé entre Nivéoles et Renards, afin de répertorier quelques terriers éventuellement occupés, et c’est là un travail d’observation aussi intéressant qu’ingrat dans la mesure où il est très consommateur de temps. Jeudi c’était ainsi la neige qui interrompait ma séance tardive, et hier, une lumière devenue un peu trop dure : comme quoi, le printemps, en dépit du ressenti, n’est plus si loin !

Voici donc une première série, pour rester positif, où j’ai tenu à partir de son biotope le plus courant, les milieux de sous bois en situation ombragée à semi-ombragée (c’est d’ailleurs là que le « challenge » du 300mm fut le plus pénalisant) pour glisser doucement vers la plante isolée.

Retour de flamme…

Je faisais état il y a moins d’une semaine d’un bilan hivernal en demi teinte quand la nature hier a décidé de me jouer un petit tour à sa façon.
J’avais donc tiré un trait sur les amours de glace du renard pour l’hiver 2012-2013, et je repérais cette nouvelle place où j’avais vu un nouveau chat sauvage en profitant d’un début de semaine pluvio-neigeux afin d’être sûr de ne pas déranger celui qui, comme son cousin domestique, se mouille le moins possible lorsqu’il a le choix !

C’est une petite chaume de quelques hectares, faite d’un sol tourbeux parcouru de résurgences aquifères en provenance d’une tourbière située à une petite centaine de mètres de là. Un joli petit coin, comme je pourrais dire, qui se trouve être une pâture à moutons en été, mais qui se révèle être un véritable challenge photographique tant les caches y sont peu nombreuses. deux îlots de pins et de bouleaux frêles, et quelques dépressions chargées de drainer, avec difficulté, un sol qui peut se révéler d’herbes ou de sphaignes, sec ou humide. L’approche de cette place n’est donc pas simple, d’autant qu’une approche par le Nord est impossible tant la végétation y est dense et buissonnante, quand les autres points cardinaux sont loin des zones que fréquentent renards, chevreuils, sangliers, et chat (s ?)… pour ne citer que ceux qui, j’en suis sûr, fréquentent les lieux.

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Bilan hivernal, tous azimuts !

Une mise à jour un peu inhabituelle sur RvB Images aujourd’hui en ce sens qu’elle englobe divers sujets, tant vis à vis de mon carnet de bord, de mon bilan hivernal, que du site en lui-même.

 À propos du site :

La galerie du chevreuil albinos change et se voit dotée deux « nouvelles » images, dont une en velours… blancs. J’ai hésité à mettre cette image car elle n’est pas très bonne en terme de piqué, mais j’estime que l’information apportée prime ici sur la qualité technique. À vous de juger…

Par ailleurs, une discussion intéressante sur le leucisme et l’albinisme vient de s’initier sur cette galerie, et si vous vous sentez l’âme d’un généticien, si plus simplement vous avez envie d’apporter votre pierre à l’édifice, toutes informations supplémentaires sur ces phénomènes me seront utiles dans un futur article plus complet que j’envisage d’écrire sur le sujet, vis à vis de cette galerie en particulier. N’ayez pas peur de vous exprimer, je ne mors pas, et il n’est pas (encore !?) prévu de publier cet article dans « Nature »  Wink

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Chronique des quêtes perdues

Je ne sais pas encore si cette chronique des quêtes perdues se transformera en saga, le moins souvent possible j’espère, mais une amie me rappelait fort justement dans un courriel qu’elles étaient tout aussi formatrices pour les photographes que les quêtes réussies. En dépit parfois d’une grosse préparation en amont, il arrive ainsi que je ne croise ni ne vois l’animal ou l’espèce que j’étais venu photographier. Il est alors inévitable pour moi lorsqu’une telle période se prolonge de me remettre en question dans ma pratique, ce qui n’est jamais négatif en soit mais ne suffit pas toujours à corriger les choses, car je ne suis pas toujours en cause. Appelons là ainsi mais, si elle se provoque, une part de chance intervient aussi dans la réussite ou l’échec d’une quête, quelle qu’elle soit, ce qui ne se restreint donc pas à la seule photographie !

La semaine dernière, au surlendemain des photos sur le chat sauvage, il neigeait et j’étais donc retourné sur les lieux dans l’espoir de photographier ce chat sous quelques flocons : une carotte photographique alléchante qui n’a toutefois pas eu la saveur que j’avais envisagée !

C’était en tous les cas en cette fin Février probablement une des dernières occasions de le faire, et j’avais pour l’occasion choisi dans cette successions de clairières un point de vue avec un fond sombre zébré des troncs d’une hêtraie afin que les flocons ressortent. Une position qui m’exposait particulièrement au vent et réduisait mon champ des possibles lorsque le chat investirait les clairières, mais le seul qui me permettrait de mettre en valeur les flocons, avec un contre jour qui durerait toute la journée. Parti de nuit, arrivé sur place avant les aurores, la bise mordait très fort et l’attente serait longue dans le froid car j’avais oublié mes gants en cuir, et que je ne disposais avec moi d’aucune autre paire qui soit coupe vent. Mais à mesure que le jour enflait derrière la fine couche de nuages, le ciel relâchait toujours autant de paillettes de neige qu’un léger contre jour faisait briller comme autant de diamants, et je serais donc bien placé si le chat se montrait. J’en avais désormais la certitude, il ne me restait plus qu’à attendre patiemment avec en tête l’obstination de gagner ce bras de fer psychologique que j’avais engagé contre les éléments : mes sous gants en laine recouvert de mitaines de la même matière n’entravaient en rien le vent glacial…

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Coussinets sur ouate blanche

chat sauvage, felis silvestris silvestris

Dans les yeux d’émeraude

Si je devais choisir un animal totem pour définir la photographie animalière, je choisirais sans doute le chat sauvage car, tout comme la discipline, il est imprévisible.

Il suffit que vous le repériez sur un secteur de chasse pour qu’il disparaisse le jour où, précisément, vous vous êtes mis en tête de le photographier. Il me fait dire à son sujet que c’est lui qui, dans une bonne grâce qu’il a parfois généreuse, décide de venir se faire photographier. Le chat sauvage est un prince, facétieux et taciturne, qui n’en fait qu’à sa tête pendant qu’il se paie la vôtre… qualités qu’il cultive avec le renard, quoique ce dernier soit au moins ponctuel, la plupart du temps !! Et si je démarre ce récit par une petite fable, c’est que c’est souvent le sentiment qui prédomine lors de l’approche de cet animal.

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Évolution de la galerie

Un petit mois que j’ai ouvert cet espace, et je me dis depuis quelques temps déjà, pour ne pas dire depuis les débuts, qu’il aurait bien besoin d’une évolution de la galerie.

Levant mordoré dans les Vosges

Profondeur des songes

 

Certains auront peut-être constaté et expérimenté à leur dépens que cette dernière est restée boguée durant environ une journée en ce début de semaine. Je leur présente mes excuses pour le dérangement occasionné, la faute est à ma non maîtrise d’une modification effectuée qui dupliquait toutes les images durant la navigation. Ceci est désormais réparé, mais je me suis dit que c’était aussi là l’occasion de pousser un peu plus loin pour faire évoluer ma galerie, quelque peu monolithique, en quelque chose d’un peu mieux défini.

Les plus téméraires d’entre vous (sic !) auront peut-être testé au cours de ce dimanche les différentes rubriques qui seront apparues. C’est un travail long, sans doute aussi je m’y prends mal et me complique la vie, mais le fait est que ça (me) prend plus de temps que je ne l’avais estimé et qu’il vous faudra attendre encore un peu plus de temps pour voir apparaître les suivantes. Néanmoins vous pouvez déjà visiter certaines galeries qui comptent de nouvelles images, et d’autres se grefferont ensuite à celles existantes au fur et à mesure.
Au rang des évolutions, concernant la galerie, nous nous approchons là dans mon idée de la chose d’une version 2.0, fonctionnelle, et qui fera une passerelle vers une version 3.0 à venir qui ajoutera des fiches didactiques à certaines images intéressantes, ou qui appellent explications, un peu comme ce que vous pouvez voir et lire dans la galerie dédiée au chevreuil albinos (lien vers sa fiche). Mettre une date sur cette évolution n’aurait guère de sens, mais c’est en projet, et vous voilà désormais dans la confidence.

Vous pouvez donc accéder à ces nouvelles galeries via le menu de navigation en haut, ou en cliquant ici : Les Galeries

Une mise à jour un peu tardive donc, mais une évolution qui je l’espère vous plaira.

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