Sauvegarde et sécurité des données numériques

À l’ère du tout numérique, qui n’a jamais connu le désormais fameux « ordinateur planté », qui, même après une tentative de redémarrage, ne démarre plus… épisode immédiatement suivi de la peur de perdre toutes vos données, si importantes, capitales, et pourtant négligées jusque là. Si ce n’est arrivé à vous directement, vous connaissez sans doute au moins une victime dans votre entourage, pourtant, aussi paradoxal que ce soit, il est aujourd’hui presque aussi facile d’y remédier que de perdre (définitivement !) ces données si vous n’en prenez pas soin.

Comme il existe énormément de façons de faire, mais mon but n’étant pas de vous faire tomber dans l’excès inverse, je vais exposer une méthode parmi d’autres, relativement facile à mettre en œuvre, et vous indiquerai aussi quelques alternatives qui me semblent pertinentes (mais que je n’utilise pas/pas encore). Mon exemple tournera autour des photos/vidéos, mais peut s’appliquer à toutes données numériques et/ou numérisées : musiques, dessins, écrits, etc…

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Réveil printanier

Le soleil brille enfin et sonne un réveil printanier tardif. Les bourgeons enflent. C’est une partition qui se rejoue chaque année. Pour faire honneur à un Printemps qui se sera fait attendre, la nature se pomponne.

Discrets. Pratiquement invisibles, cantonnés dans les forêts, ou dans les terriers maternités, les chats et les renards pouponnent.
Une rencontre par ici, une ombre par là, ils glissent tels des fantômes de la brune à l’aube, puis disparaissent en sous bois. Les bouches à nourrir sont nombreuses, et lorsque les faims seront de loups, ils réapparaîtront comme par magie pour nourrir de petites gueules gourmandes.

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Quel objectif en photo animalière ?

Depuis l’ouverture de ce blog, j’ai reçu quelques courriels afin de me demander le matériel que j’utilisais, en particulier au sujet de ma focale en animalier. Afin de ne pas laisser cette question en suspens plus longtemps, toutes les images animalières sur ce site ont été faites avec un 300mm f/4 sur capteur APS-C (actuellement de marque Nikon, et de marque Canon et Nikon pour les photos du chevreuil albinos). Je n’utilise pas de téléconvertisseurs, et mes images ne sont pas ou peu recadrées : disons de l’ordre de 25 à 30% dans les cas les plus extrêmes, pour redresser un horizon, plus rarement pour compenser un manque de proximité, mais dans cette limite de 30%. Mais il n’y a pas d’absolu, et si un sujet exceptionnel devait se présenter tout en restant loin, je recadrerais autant qu’il serait nécessaire de le faire et tant que la qualité du fichier le permet, tout en le précisant. Mais si je m’impose cette limite des 30% (tout à fait arbitraire j’en conviens), c’est pour ne pas tomber dans une forme de facilité que permettrait aujourd’hui – dans une certaine mesure – la technologie, parce que mes sujets seront encore là « demain », que moi aussi (soyons positifs !!), et que c’est donc soit à moi de faire mieux en améliorant/changeant ma position d’affût, soit à l’animal de s’approcher plus si m’approcher plus est impossible sans risque de dérangement, soit enfin, en trouvant un autre sujet si, vraiment, une meilleure proximité est impossible avec celui-ci dans cet environnement !

Comme je reviendrai sur le volet matériel un jour prochain, avec une ou plusieurs pages dédiées sur ce que j’utilise et sur le pourquoi de mes choix, je n’en dirai pas davantage aujourd’hui.

En revanche, afin de rebondir sur une question qui revient perpétuellement sur les fora dédiés à la photographie, je vais vous donner une « astuce » afin que vous puissiez déterminer très simplement la focale qui vous serait idéale, sans avoir à vous reposer sur l’avis d’autres personnes. Les investissements étant importants lorsqu’on parle de longues focales, je comprends la nécessité de recourir ensuite à un forum, pourquoi pas à plusieurs, afin d’être rassuré sur les performances d’une optique, mais vous allez désormais pouvoir déterminer cette focale, ou ces focales, qui correspondraient le mieux à votre pratique de la photographie, avec une marge d’erreur faible, et sans avoir à utiliser autre chose que votre propre expérience et les images déjà prises avec votre appareil et la focale que vous possédez déjà : ce qui est tout de même préférable que de demander à d’autres de choisir pour vous quand eux-mêmes ne peuvent se baser sur autre chose que leur propre expérience (dans le meilleur des cas, et corollaire : qui n’est pas la vôtre !). Gardez toutefois à l’esprit qu’il faudra tout de même faire des compromis car quelle que soit votre pratique, aucune focale ne saura être idéale tout le temps !

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Une sortie nature se prépare ! Ou pas (trop)…

Lièvre d'Europe, Lepus europaeus

Est-ce un chat ?

La nature s’aborde probablement d’autant de façon qu’il y a d’individus, et la préparation d’une sortie nature, qu’elle soit photographique ou dédiée à l’observation de la faune, ne fait pas figure d’exception. Certains pratiquent la nature chaque jour et en acquièrent ainsi finalement sans même en avoir conscience une connaissance quasiment instinctive, d’autres l’apprennent dans des livres avant de l’aborder « vraiment ». Éventuellement ! Entre les deux, une infinité d’approches différentes mais parfois concordantes mélangent plus ou moins ces deux extrêmes. Je ne pense donc pas qu’il y ait de vérité absolue, ou plutôt qu’en la matière celle-ci s’adapte à l’individu suivant son envie, ses capacités, et de la même manière qu’il n’est pas donné à tout le monde d’en avoir une connaissance intime et instinctive, il n’est pas universel de pouvoir la connaître en théorie pour s’adapter en pratique.

De cette diversité d’êtres naît celle qui précède l’immersion dans celle que j’aime appeler « la verte inconnue », et à défaut d’universalité, je vais donc partager dans cette rubrique l’idée, mon idée, sans cesse en évolution, et pourquoi pas inspirante, que je me suis faite au fil des années de l’approche de la nature en général. Dans ce premier billet, en particulier, ma manière de préparer une sortie. Il y aura évidemment dans cette série d’articles une dimension propre à la photographie, mais l’expérience des uns peut servir celle des autres, et je crois qu’il y aura dans cette rubrique suffisamment de pistes pour contenter la plupart, du promeneur occasionnel en quête de maximiser ses rencontres avec la faune, ou d’autres biotopes, aux observateurs, et bien entendu aux photographes. Je me considère moi-même comme un observateur avant d’être un photographe, dans la mesure où l’image n’est pour moi que l’aboutissement d’observations bien menées, toujours avec cette dimension personnelle qui voudrait minimiser les dérangements éventuels.

Je le dois sans doute à ma formation scientifique, mais lors de mes débuts photographiques j’avais tendance à « sur-préparer » mes sorties.

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Nivéole de Printemps

Nivéole de Printemps, Leucojum vernum

Col de Cygne

J’aurais aimé titrer « Nivéole de printemps, acte I », mais le temps ici n’en fait qu’à sa tête : il semble cette année que ce soit généralisable au territoire ; et je joue donc la prudence car il ne me sera peut-être pas donné de deuxième chance !

La Nivéole de printemps, ou Claudinette comme on l’appelle parfois, a fait ici une apparition tardive. D’abord très timide vis à vis d’un Hiver qui n’en finit pas (ou d’un printemps qui ne s’impose toujours pas), les quelques premières à éclore périrent gelées avant même que je n’ai l’occasion de les photographier, et celles-ci, issues de ce que l’on pourrait appeler une seconde floraison, sans doute la dernière, ont fortement souffert de gelées fortes. D’autres gelées étant annoncées, j’espère néanmoins avoir la possibilité d’y retourner dès que je pourrai bénéficier de ce qui se rapprochera le plus d’une lumière potable !

J’avais imaginé cette année autour de cette plante un travail exclusivement au 300mm. Je pense après coup : c’est à dire au lendemain ; et compte tenu de la météo capricieuse, que j’aurais dû, ou pu, ouvrir mes chakras pour réaliser en une ou deux journées tout ce qu’il m’était possible à ce moment là de faire autour de cette fragile petite fleur, mais je me suis éparpillé entre Nivéoles et Renards, afin de répertorier quelques terriers éventuellement occupés, et c’est là un travail d’observation aussi intéressant qu’ingrat dans la mesure où il est très consommateur de temps. Jeudi c’était ainsi la neige qui interrompait ma séance tardive, et hier, une lumière devenue un peu trop dure : comme quoi, le printemps, en dépit du ressenti, n’est plus si loin !

Voici donc une première série, pour rester positif, où j’ai tenu à partir de son biotope le plus courant, les milieux de sous bois en situation ombragée à semi-ombragée (c’est d’ailleurs là que le « challenge » du 300mm fut le plus pénalisant) pour glisser doucement vers la plante isolée.