Quand souffle le changement

chevrette, capreolus capreolus

Avant l’aube, chevrette aux aguets

Chaque année je redécouvre les joies de l’automne, ses brumes profondes ou évanescentes, bientôt ses couleurs chaudes échappées de la palette d’un peintre, et les odeurs d’humus et de champignons des sous bois humides. Hélas, aussi, j’en redécouvre les inconvénients avec les lumières rarement idéales, et surtout, les WE chassés qui, dès que le premier coup de feu a retenti, modifient en profondeur le comportement de la faune sauvage…

Chevreuils, capreolus capreolus

Petit groupe

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De passage…

 

Chaque année à l’ouverture de la chasse, je me dis qu’il va me rester une semaine à quinze jours avant que mes repérages deviennent obsolètes et qu’il me faille modifier moi aussi en profondeur mon approche de la faune devenue, et c’est heureux pour elle, paranoïaque, telle que la moindre alerte même infondée, se solde par une débandade immédiate, souvent désordonnée. Parfois cela ne dure même pas une semaine, et cette année était de celle-ci.

Je viens ainsi de passer une quinzaine frustrante, avec peu d’images car croisant peu de faunes, et des sujets déjà fortement stressés lorsqu’ils daignaient quitter les soubassements végétaux. D’autant plus frustrante que je testais mon nouveau matériel et que je me suis particulièrement entêté à continuer d’exploiter des spots connus pour en cerner le potentiel en le comparant avec celui de mon ancien matériel ! Le bilan de cette phase de tests néanmoins est positive, et si le temps m’a gratifié de ses caprices pluvieux et brumeux de saison – caprices que dit en passant j’apprécie plutôt… et que j’apprécierai plus encore quand les cèpes seront suffisamment nombreux pour faire une bonne poêlée sans pour autant faire de pillage – j’ai tout de même eu de quoi confirmer mes premières impressions sur ces rares occasions, et assez pour juger un potentiel prometteur. Il me faudra cependant dès la semaine prochaine reprendre les affûts que j’avais délaissés ces derniers temps au profit des approches, et notamment regagner les zones sous couverts forestiers où il me sera plus simple de mettre en images une faune plus « détendue », jusqu’à ce que la neige calme les comportements (humains) et rouvrent les grands espaces…

À propos de nouveau matériel, je reviendrai plus en profondeur sur la Dietmar Nill prochainement car je n’en ai pas encore exploré toutes les facettes : je me suis surtout concentré – entêté je vous disais – sur mon nouveau téléobjectif puisque c’est tout de même son usage principal. L’intérêt ne concerne peut-être qu’une poignée de personne, mais le trépied Berlebach a eu plus de succès que je ne le pensais et certains m’ont contactés par email pour savoir quand je ferais celui de la tête Dietmar. Comme il me faut bien imaginer que d’autres se le demandent aussi sans oser en faire la requête, j’essaierai de faire vite, mais pour le moment sachez que je ne l’ai pas oublié !
Avec le retour des brumes (pour les paysages), et parce que entre autres choses je devrais traiter la semaine prochaine de la punaise arlequin (Pentatome rayé) en macro, je devrais pouvoir bientôt boucler ce test de façon assez complète pour en faire un retour constructif : pour le moment, en usage téléobjectif, c’est très bon !

Pour en revenir aux changements que soufflent le titre, ce site devrait en subir prochainement. Cosmétique, un peu car ça me travaille depuis un moment, et architectural, surtout. Je suis donc en train de réfléchir à une version 2.0, et ça fait des mois que ça dure même si je ne suis pas encore certain de ce qu’elle devrait ou non comporter. Le fond, enfin, également devrait évoluer lui aussi, ce qui se traduira probablement par une refonte des galeries, mais pas que, puisque c’est aussi ma façon de faire qui sera en jeu dans les semaines mois à venir.

Du moins, c’est la théorie… 😉