Carnet de bord

Bilan hivernal, tous azimuts !

Une mise à jour un peu inhabituelle sur RvB Images aujourd’hui en ce sens qu’elle englobe divers sujets, tant vis à vis de mon carnet de bord, de mon bilan hivernal, que du site en lui-même.

 À propos du site :

La galerie du chevreuil albinos change et se voit dotée deux « nouvelles » images, dont une en velours… blancs. J’ai hésité à mettre cette image car elle n’est pas très bonne en terme de piqué, mais j’estime que l’information apportée prime ici sur la qualité technique. À vous de juger…

Par ailleurs, une discussion intéressante sur le leucisme et l’albinisme vient de s’initier sur cette galerie, et si vous vous sentez l’âme d’un généticien, si plus simplement vous avez envie d’apporter votre pierre à l’édifice, toutes informations supplémentaires sur ces phénomènes me seront utiles dans un futur article plus complet que j’envisage d’écrire sur le sujet, vis à vis de cette galerie en particulier. N’ayez pas peur de vous exprimer, je ne mors pas, et il n’est pas (encore !?) prévu de publier cet article dans « Nature »  Wink

Lire la suite...»

Chronique des quêtes perdues

Je ne sais pas encore si cette chronique des quêtes perdues se transformera en saga, le moins souvent possible j’espère, mais une amie me rappelait fort justement dans un courriel qu’elles étaient tout aussi formatrices pour les photographes que les quêtes réussies. En dépit parfois d’une grosse préparation en amont, il arrive ainsi que je ne croise ni ne vois l’animal ou l’espèce que j’étais venu photographier. Il est alors inévitable pour moi lorsqu’une telle période se prolonge de me remettre en question dans ma pratique, ce qui n’est jamais négatif en soit mais ne suffit pas toujours à corriger les choses, car je ne suis pas toujours en cause. Appelons là ainsi mais, si elle se provoque, une part de chance intervient aussi dans la réussite ou l’échec d’une quête, quelle qu’elle soit, ce qui ne se restreint donc pas à la seule photographie !

La semaine dernière, au surlendemain des photos sur le chat sauvage, il neigeait et j’étais donc retourné sur les lieux dans l’espoir de photographier ce chat sous quelques flocons : une carotte photographique alléchante qui n’a toutefois pas eu la saveur que j’avais envisagée !

C’était en tous les cas en cette fin Février probablement une des dernières occasions de le faire, et j’avais pour l’occasion choisi dans cette successions de clairières un point de vue avec un fond sombre zébré des troncs d’une hêtraie afin que les flocons ressortent. Une position qui m’exposait particulièrement au vent et réduisait mon champ des possibles lorsque le chat investirait les clairières, mais le seul qui me permettrait de mettre en valeur les flocons, avec un contre jour qui durerait toute la journée. Parti de nuit, arrivé sur place avant les aurores, la bise mordait très fort et l’attente serait longue dans le froid car j’avais oublié mes gants en cuir, et que je ne disposais avec moi d’aucune autre paire qui soit coupe vent. Mais à mesure que le jour enflait derrière la fine couche de nuages, le ciel relâchait toujours autant de paillettes de neige qu’un léger contre jour faisait briller comme autant de diamants, et je serais donc bien placé si le chat se montrait. J’en avais désormais la certitude, il ne me restait plus qu’à attendre patiemment avec en tête l’obstination de gagner ce bras de fer psychologique que j’avais engagé contre les éléments : mes sous gants en laine recouvert de mitaines de la même matière n’entravaient en rien le vent glacial…

Lire la suite...»

Coussinets sur ouate blanche

chat sauvage, felis silvestris silvestris

Dans les yeux d’émeraude

Si je devais choisir un animal totem pour définir la photographie animalière, je choisirais sans doute le chat sauvage car, tout comme la discipline, il est imprévisible.

Il suffit que vous le repériez sur un secteur de chasse pour qu’il disparaisse le jour où, précisément, vous vous êtes mis en tête de le photographier. Il me fait dire à son sujet que c’est lui qui, dans une bonne grâce qu’il a parfois généreuse, décide de venir se faire photographier. Le chat sauvage est un prince, facétieux et taciturne, qui n’en fait qu’à sa tête pendant qu’il se paie la vôtre… qualités qu’il cultive avec le renard, quoique ce dernier soit au moins ponctuel, la plupart du temps !! Et si je démarre ce récit par une petite fable, c’est que c’est souvent le sentiment qui prédomine lors de l’approche de cet animal.

Lire la suite...»

Nature en suspens

Arbre ployant sous la neige

Monstre de glace

J’aime l’hiver. Lorsque la nature se fige sous un épais manteau blanc, que l’air froid pique le visage et ressort en vapeur solide des poumons. Mais, en dépit de ses efforts et de nombreuses tentatives neigeuses qui ont sonnées pour moi comme autant de réveils matinaux pour des escapades dans la verte blanchie, cet hiver-ci n’est pas vraiment à la hauteur de ceux dont la nature a besoin pour une nécessaire pause en cette période. Nature en suspens, pause végétative au sens botanique, et à laquelle on pense immédiatement, mais aussi pause faunistique qui, à choisir, préférerait sans doute la morsure du froid et les pénibilités associées à l’abondance de neige plutôt que celles infligées par les canons et autres persécutions. Pour le moment, donc, cette pause n’est pas encore intervenue, et Février devra faire mieux puisque Janvier semble devoir jeter provisoirement l’éponge à partir de la semaine prochaine pour un redoux qui devrait finir d’effacer ce qui reste encore du « T-Shirt » neigeux !

Feuilles survivantes en hiver

Compagnons d’infortune

En photographie naturaliste, forcer les évènements ne conduit souvent qu’à les repousser, il est donc souvent bon, afin de s’éviter de ramener une carte mémoire vide, de savoir rebondir de l’animalier vers d’autres disciplines de la photographie pour se jouer des imprévus ou, comme cette semaine dans mon cas, de dérangements occasionnés par des passants peu délicats de préserver la quiétude des lieux. Ma semaine ayant été ainsi privée de faune, du moins dans des distances ou des situations acceptables à la photographie et au non dérangement des lieux, je me suis donc évertué à photographier mon environnement dans des lumières délicates puisqu’il n’y en avait la plupart du temps pas, ou que présente, elle était peu modelée !

Voici donc une petite récolte à partager avec vous, en attendant qu’une flamme rousse, qu’un matou ténébreux, ou qu’un lutin en robe blanche, n’animent de leurs formidables forces de vie mon champ de vision photographique. Tous ayant été observés au cours de cette semaine passée, mon karma ne peut que se rééquilibrer !

Carnet de bord

Ce billet introduit « Carnet de bord », une rubrique qui sera accessible en permanence depuis le module de droite « Catégories » soit à la rubrique dédiée, soit via la rubrique « Actualité », et qui a pour objectifs d’ouvrir quelques coulisses sur mes projets : sous forme d’articles pouvant inclure des images, ces billets se chargeront de relater l’état d’avancement de ceux-ci et/ou une (re)direction de leurs objectifs. Ils se présenteront aussi parfois sous forme de « making-of ».
En résumé, cette rubrique sera donc une lucarne ouverte en permanence sur le cœur de ce blog et sur mon moteur, ou plutôt, sur ce à quoi il carbure à un instant donné. Un exercice qui, en soi, n’est pas sans péril pour moi dans la mesure où la photographie de nature n’est jamais une science exacte, c’est là même que réside son charme, et qu’elle nécessite donc, parfois en permanence, des réajustements dans l’approche d’un projet, et d’autres fois la remise en cause de l’existence même de ce projet afin que, de spectateur, je ne devienne pas acteur.

Il y aura donc des hauts et des bas, mais avec vous , je l’espère, matière à débats : c’est là aussi la raison d’être de ces instantanés, et de ce blog.

Pour rentrer dans le vif du sujet, et à propos d’imprévu, j’espérais cette semaine donner la part belle à un petit farfadet des campagnes. Paré depuis quelques temps d’un costume tout aussi immaculé que l’est actuellement son environnement, agrémenté aussi d’un pinceau aussi noir que le sont ses yeux, et parce que j’ai repéré au cours de l’automne quelques hôtels où il a ses habitudes, j’espère ainsi pouvoir concrétiser cet hiver mon projet de photographier ce lutin dans une ouate blanche, de saison.
Je vous parle ici de la mignonne mais polissonne petite Hermine. J’y ai consacré chacune de mes sorties cette semaine, sans succès pour le moment, et je n’ai en guise de teasing que cette image effectuée lors de l’une de mes reconnaissance, juste avant les neiges !

Hermine scrutant les environs

Hermine scrutant les environs

En parallèle de ce fil rouge, le rut du renard devrait également occuper une grande partie de mon activité ces jours prochains, et semaines suivantes !

Enfin, pour conclure avec cette ouverture sur mon carnet de bord, et à propos de saison hivernale, il est une discipline photographique souvent orpheline en cette saison, alors qu’elle est souvent reine lorsque les beaux jours reviennent. Je me suis donc lancé cette semaine un défi macro en hiver.
Bien qu’il ait très souvent neigé durant mes sorties, et que ma partie animalière soit déjà chargée, j’ai tout de même pu y consacrer un peu de temps hier pour un premier jet qui cherche encore sa voie, mais où se dessinent quelques pistes dans lesquelles je pense m’engouffrer. L’abstraction des sujets sur la neige permet une relecture parfois poétique d’un micro-univers dont il me reste toutefois à déterminer une tonalité. J’y ai glissé quelques autres images au téléobjectif de macro-éléments cette fois, là aussi afin de favoriser l’abstraction des sujets, et la simplification de la proposition.


Au plaisir de vous lire…

Page 3 sur 3123