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2013Dans les friches,… ou presque !
Avec le retour du beau temps et l’aide des activités agricoles (en séances de rattrapage, c’est de saison), j’ai depuis une semaine tout naturellement organisé mes sorties animalières autour du renard, espérant ainsi bénéficier des fauches tout comme les renards ne manqueraient pas de le faire. J’ai en tête depuis quelques années maintenant un lieu, et comme souvent une image associée, en l’occurrence ici d’un goupil effectuant une prodigieuse extension avec le soleil se levant derrière lui. Pour le moment, en quelques mots comme en mille, vous le savez déjà si vous avez regardez les images avant de lire ce texte, je n’y suis pas parvenu ! Pis, je n’ai guère vu de renards depuis la semaine dernière, et cela s’explique très simplement par la profusion, soudaine, de surfaces fauchées qui, en une semaine, ont fourni autant de lieux potentiels de nourrissage à Maître Renard… sans que celui-ci ait beaucoup d’efforts à fournir, disons le tout net. Je suis donc partagé depuis une semaine entre une petite forme de frustration grandissante (chouette, ça attise les envies !), et la joie de savoir que eux baignent dans l’abondance !
Le vent finira bien par tourner, et la chance se provoquera en étant présent lorsque de meilleures conditions seront réunies. L’avantage de surfaces rases – au détriment de la qualité esthétique – est qu’elles permettent de juger rapidement des chances d’approcher ou de voir approcher les renards, de limiter donc au maximum un dérangement de l’animal, ou des animaux chassant dans tel champs, ou sur tel plateau. Cela permet aussi de passer à autre chose le cas échéant, afin de ne pas passer trop de temps dans une séance d’affût longue, et pourtant inutile. D’autant qu’à la chaleur estivale, les renards optent en ce moment lorsqu’ils le peuvent pour une chasse nocturne, à la fraîche, ce que précisément ce fauchage massif leur permet de faire !
De mes ascensions aux aurores en me rendant aux renards, je retiens surtout ces derniers jours une rencontre émouvante avec des marcassins. Ceux-ci ne m’ont pas laissés le temps de les prendre en images lorsqu’ils batifolaient sur un des chemins forestiers que j’emprunte… mais j’ai tout de même eu la chance quelques minutes plus tard de retrouver une troupe de laies, fouillant méticuleusement dans la rosée une herbe en fraîche repousse, sans doute à la recherche de vers, de limaces ou d’escargots ! Ce n’est qu’en classant mes photos, tranquillement devant mon ordinateur, que je me suis aperçu de deux petits qui, à peine plus hauts que les herbes environnantes, laissaient entrevoir leurs dos à peine affleurants !
Je retiens également quelques images en macro d’une friche qui n’est plus entretenue et mériterait sans aucun doute que j’y passe plus de temps en lui laissant la priorité matinale afin de bénéficier de la rosée et d’une lumière plus douce !
La phalangère rameuse qui ouvre ce billet est une des espèces florales à s’y développer, ainsi que quelques fleurs d’arnica, qui n’avaient hélas pas supportées les refroidissement d’il y a une quinzaine de jour, des marguerites, et parmi d’autres, un vaillant rosier sauvage de 4 ou 5 mètres de haut !
Divers insectes y trouvent leur bonheur, et les quelques spécimens animaux ou végétaux que je partage ici ne sont qu’un petit échantillon de ses représentants, avec lesquels j’espère passer plus de temps ces jours prochains, et si possible avec moins de vent ! La place semble surtout riche en abeilles et papillons, dont zygènes et demi-deuils.
Phédrienne
Le renard arrivera sans nul doute mais en attendant, ces jolis papillons rafraîchissent l’oeil et c’est un bonheur !
RvB
Bonsoir Colette !
Heureux que ça t’ait plu et qu’il t’ait rafraîchi l’œil ! Moi ils m’ont tenu (très au) chaud !